AccueilATP - WTAComment l'ATP et la WTA ont torpillé un futur syndicat des coachs

Comment l’ATP et la WTA ont torpillé un futur syndicat des coachs

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Lorsque l’on avait joint le coach slovaque Vladimir Platenik derniè­re­ment au sujet du rôle des entraî­neurs et de leur destin pendant cette crise liée au Covid‐19, il nous a forcé­ment parlé du projet de syndicat, mort‐né il y a quelques années : « Nous avons orga­nisé une vraie struc­ture de type syndicat en 2009. Nous y avons travaillé pendant deux ans. Nous avions beau­coup de grands noms du « coaching » qui soute­naient cette opéra­tion. L’idée était celle d’une asso­cia­tion sans but lucratif pour défendre simple­ment notre profes­sion. Quand nous nous sommes présentés auprès de l’ATP et la WTA, nous avons eu le droit à quelques réunions mais au final c’était plus pour qu’ils puissent récolter des infor­ma­tions pour fina­le­ment « torpiller » notre projet. En effet, un peu plus tard, d’autres entraî­neurs ont créé leur propre asso­cia­tion qui a conclu un accord avec l’ATP et ils ont commencé à gagner de l’argent avec des sympo­siums d’en­traî­neurs en utili­sant le soutien de l’ATP. Naturellement, notre asso­cia­tion n’avait plus de raison d’exister car le discours était pollué et lié à une autre acti­vité que défendre notre profes­sion sur le circuit. »