Au cours d’une interview accordée à Tribuna, l’entraîneur de l’Ukrainienne, Nikita Vlasov, s’est d’abord exprimé avec véhémence à propos de la plupart des joueuses russes et biélorusses comme Aryna Sabalenka, que sa joueuse aurait dû affronter sans ce forfait de dernière minute, avant de s’attaquer aux Djokovic. Car pour rappel, Srdjan, le père de Nova, avait été aperçu et filmé au coeur d’une manifestation pro‐russe devant la Rod Laver Arena aux côtés de banderoles et de drapeaux à l’effigie de la Russie et de Vladimir Poutine lors de l’Open d’Australie.
« C’était une situation stupide. C’est mon opinion personnelle. Le père de Djokovic a dit « Gloire à la Russie » devant la caméra et a ensuite prétendu qu’il avait été mal compris. Ce n’est même pas un acte d’homme. Si vous l’avez dit, assumez vos paroles. Djokovic n’a pas non plus eu le courage de dire franchement qu’il ne soutenait pas le comportement de son père. Non. A aucun moment dans ses interviews, Novak n’a directement condamné les actions de la Russie en Ukraine, ni appelé à ce que l’horreur dans notre pays s’arrête. Serait‐ce le bon moment d’utiliser son statut pour mettre un terme à tout cela, pour appeler à la paix ? Non, ils soutiennent la Russie. J’ai été très surpris que cette position soit exprimée aussi ouvertement, aussi crûment. Et à l’occasion d’une telle compétition », a lâché le coach de la 95e mondiale.
A noter que le numéro 1 mondial avait tout de même fait une déclaration en faveur de la paix. « Notre famille a vécu des guerres, on sait à quel point elles sont dévastatrices, nous ne serons jamais pro‐guerre », déclarait le Serbe pour éteindre la polémique.
Publié le vendredi 17 mars 2023 à 10:29