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Nikita Vlasov, coach de l’Ukrainienne Tsurenko : « Djokovic n’a pas eu le courage de dire fran­che­ment qu’il ne soute­nait pas le compor­te­ment de son père et à aucun moment il n’a direc­te­ment condamné les actions de la Russie en Ukraine »

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Dimanche dernier, Lesia Tsurenko a été contrainte de déclarer forfait avant son 3e tour à Indian Wells en raison d’une crise de panique suite à un échange avec le patron de la WTA, Steve Simon.

Au cours d’une inter­view accordée à Tribuna, l’en­traî­neur de l’Ukrainienne, Nikita Vlasov, s’est d’abord exprimé avec véhé­mence à propos de la plupart des joueuses russes et biélo­russes comme Aryna Sabalenka, que sa joueuse aurait dû affronter sans ce forfait de dernière minute, avant de s’at­ta­quer aux Djokovic. Car pour rappel, Srdjan, le père de Nova, avait été aperçu et filmé au coeur d’une mani­fes­ta­tion pro‐russe devant la Rod Laver Arena aux côtés de bande­roles et de drapeaux à l’effigie de la Russie et de Vladimir Poutine lors de l’Open d’Australie.

« C’était une situa­tion stupide. C’est mon opinion person­nelle. Le père de Djokovic a dit « Gloire à la Russie » devant la caméra et a ensuite prétendu qu’il avait été mal compris. Ce n’est même pas un acte d’homme. Si vous l’avez dit, assumez vos paroles. Djokovic n’a pas non plus eu le courage de dire fran­che­ment qu’il ne soute­nait pas le compor­te­ment de son père. Non. A aucun moment dans ses inter­views, Novak n’a direc­te­ment condamné les actions de la Russie en Ukraine, ni appelé à ce que l’hor­reur dans notre pays s’ar­rête. Serait‐ce le bon moment d’uti­liser son statut pour mettre un terme à tout cela, pour appeler à la paix ? Non, ils soutiennent la Russie. J’ai été très surpris que cette posi­tion soit exprimée aussi ouver­te­ment, aussi crûment. Et à l’oc­ca­sion d’une telle compé­ti­tion », a lâché le coach de la 95e mondiale. 

A noter que le numéro 1 mondial avait tout de même fait une décla­ra­tion en faveur de la paix. « Notre famille a vécu des guerres, on sait à quel point elles sont dévas­ta­trices, nous ne serons jamais pro‐guerre », décla­rait le Serbe pour éteindre la polé­mique.