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Simon, c’est grave docteur ?

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Qu’arrive‐t‐il à Gilles Simon ? Le Français vit, en 2017, la saison la plus morose de sa carrière. Onze victoires seule­ment pour seize défaites, un niveau de jeu de plus en plus faible et un clas­se­ment qui chute… A 32 ans, le joueur Tricolore va‐t‐il être capable de remonter la pente ?

Brisbane, Acapulco, Miami, Rome, Stuttgart, Halle, Umag… Et bien sûr, Roland‐Garros. La liste des tour­nois dans lesquels Gilles Simon s’est incliné d’en­trée s’al­longe de semaines en semaines. Des résul­tats qui inquiètent mais surtout, un niveau de jeu de plus en plus bas. Vainqueur en février d’un match en Coupe Davis face au Japon, il a été remplacé au dernier moment par Jérémy Chardy en avril, face à la Grande‐Bretagne. Un manque de confiance de la part de Yannick Noah, qui fait écho à une inquié­tude de la part du joueur lui‐même. Dès sa défaite à Marseille en février face à Jo‐Wilfried Tsonga, le Niçois avait expliqué sentir un peu de « fatigue mentale ». Une décla­ra­tion préoc­cu­pante, qui n’a fait que se confirmer. Défait en quatre sets au premier tour de Roland Garros par le Géorgien Nikoloz Basilashvili, le Français a immé­dia­te­ment pointé « un manque de confiance qui peut s’avérer gênant », et un « manque de jambes » qui l’empêche depuis quelques temps de pousser ses adver­saires à la faute. Un problème de taille pour un joueur comme lui qui a toujours basé son jeu sur l’en­du­rance. Quelques semaines plus tard, sur le gazon londo­nien, il passe diffi­ci­le­ment le premier tour face au Chilien Nicolas Jarry, mais s’in­cline ensuite logi­que­ment face à Dominic Thiem. De nouveau, les mêmes sensa­tions : « rouillé, grippé », le Tricolore attribue une nouvelle fois sa défaite à trop de stress. Un mental défaillant, doublé d’un physique qui a du mal à tenir la route : un cock­tail explosif qui n’aide pas le Français à se remettre d’aplomb. A 32 ans, est‐ce le début de la fin pour Gilles Simon ? 

« J’ai passé l’âge des défaites encourageantes »

Le début de la fin qui pour­rait être symbo­lisé par une lente chute au clas­se­ment ATP. Après une année 2015 passée dans le top 15 mondial et marquée par des résul­tats encou­ra­geants, Gilles Simon pointe aujourd’hui à la 36ème place mondiale. Pas encore catas­tro­phique, mais déjà alar­mant : à l’au­tomne, il aura plus de 400 points à défendre (demi‐finales à Metz et surtout à Shanghai, deuxième tour à l’US Open), un gros défi s’il ne réussit pas à augmenter la qualité de son jeu et à retrouver un minimum de confiance en lui. Le Français doit inverser la tendance pendant l’été pour s’as­surer une place de tête de série sur le ciment new‐yorkais, ce qui pour­rait sauver une saison qui s’an­nonce déjà comme la plus compli­quée de sa carrière.

Une lente chute au classement…