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Djokovic : « Kyrgios ? Je ne pense pas que ce soit un mauvais mec »

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En marge d’un entraî­ne­ment à Belgrade où des jour­na­listes serbes avaient été conviés, Novak Djokovic a notam­ment été ques­tionné sur les récentes critiques de Nick Kyrgios le concernant.

« Ce gars a besoin d’être aimé et je pense qu’il veut ressem­bler à Roger (Federer). Son désir d’amour ne me plaît pas. Sa célé­bra­tion après une victoire, je trouve cela indé­cent voire embar­ras­sant. » Dans une inter­view à The Tennis Podcast en mai dernier, Nick Kyrgios avait tota­le­ment dézingué Novak Djokovic. Le numéro 1 mondial a pris le temps de répondre à ces critiques lors d’une session d’entraînement dans l’académie de Janko Tipsarevic à Belgrade. Néanmoins, le Serbe a voulu calmer le jeu comme le rapporte Sport Klub : « J’ai eu l’occasion de le rencon­trer person­nel­le­ment avant qu’il ne commence ses critiques à mon égard. Je lui avais même offert de l’aide à l’US Open il y a environ cinq ans. Tout le monde le criti­quait à cause de son compor­te­ment et je lui ai dit que s’il avait besoin de quoi que ce soit, il pouvait me demander car j’avais eu des problèmes simi­laires au début de ma carrière. Depuis, quelque chose a changé mais je ne sais pas quoi. Je ne pense que ce soit un mauvais mec. Je ne sais pas pour­quoi il dit tout ça : cherche‐t‐il de l’attention ou un autre chose ? Il veut être ouvert et trans­pa­rent et cela fait partie de son carac­tère. Je le respecte comme je respecte tout le monde. Cela ne m’empêche pas de dormir. Je ne comprends pas ses raisons, mais encore une fois, je le respecte. »

« Je suis en bonne santé et je me sens motivé pour jouer au tennis pendant encore quelques années »

Novak Djokovic est ensuite revenu sur son élimi­na­tion par Dominic Thiem en demi‐finale de Roland‐Garros : « Il m’a fallu un jour, une nuit exac­te­ment pour m’en remettre. Auparavant, c’était beau­coup plus doulou­reux, la tris­tesse et la décep­tion étaient plus fortes. Ça existe toujours mais je récu­père plus vite. La vie continue, je suis père de deux enfants alors je ne peux pas me permettre de trop m’y attarder. Avoir une famille m’aide beau­coup à surmonter ces défaites. » Tenant du titre à Wimbledon, il a confié qu’il ne dispu­te­rait aucun tournoi avant le rendez‐vous londo­nien et qu’après la décep­tion de Roland‐Garros où il visait un deuxième Grand Chelem sur deux ans ses ambi­tions étaient intactes : « Mes ambi­tions et mes attentes sont constam­ment élevées. J’ai très bien joué à Paris ne perdant aucun set avant la demi‐finale. J’ai gagné Madrid et disputé la finale à Rome. Je suis en bonne santé et je me sens motivé pour jouer au tennis pendant encore quelques années. »