A l’heure qu’il est, quel pays peut regarder la Russie dans les yeux ? Personne.
En équipe, le tennis russe n’a pas laissé une miette à ses concurrents cette année. La Russie a tout raflé : ATP Cup, Billie Jean King Cup et Coupe Davis. Sans oublier la médaille d’or en double mixte aux Jeux Olympiques pour la paire Rublev – Pavlyuchenkova. Les Russes (Medvedev, Rublev, Karatsev, Kasatkina, Kudermetova et Samsonova) ont aussi gagné 11 titres en simple, ATP et WTA confondus.
Daniil Medvedev a remporté son premier Grand Chelem, le premier pour un joueur russe depuis Marat Safin en 2005.
Aslan Karatsev fait office de révélation de l’année. Il a atteint la demi‐finale de l’Open d’Australie à la surprise générale, puis a remporté l’ATP 500 de Dubaï et le 250 de Moscou. Auteur d’une progression fulgurante, il a doublé Karen Khachanov au classement ATP, l’autre homme fort de la Russie.
Andrey Rublev a soulevé le trophée de l’ATP 500 de Rotterdam, sans oublier ses titres collectifs et ses finales de Masters 1000 à Monte‐Carlo et Cincinnati.
Anastasia Pavlyuchenkova a elle retrouvé de sa superbe en simple, en atteignant la finale de Roland‐Garros. Comme elle s’en réjouit sur Twitter, le pays numéro 1 cette année, c’est bien la Russie.
Publié le lundi 6 décembre 2021 à 12:42