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Ferrer et la latine touch’

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L’année 2012 a incon­tes­ta­ble­ment été marquée d’une empreinte latine sur le circuit ATP. Outre la domi­na­tion en termes de titres glanés par les repré­sen­tants espa­gnols et argen­tins, tout amateur de tennis a pu appré­cier la qualité des pres­ta­tions propo­sées par Ferrer, Del Potro et consorts. Très à l’aise sur terre, comme toujours, les latins de l’ATP on su se diver­si­fier pour s’im­poser sur d’autres surfaces. Ce fut le cas de David Ferrer sur le gazon de s‑Hertogenbosch ou encore de Del Potro en indoor à Bâle, par exemple.

L’Espagne au firmament

A l’instar de leurs compa­triotes foot­bal­leurs, les tennismen espa­gnols ont confirmé leur hégé­monie mondiale sur la disci­pline. En effet, les joueurs ibères ont conquis un nombre incroyable de titres en 2012 – tour­nois ATP 250, 500 et Masters 1000 confondus. La nation espa­gnole peut ainsi se préva­loir de 14 trophées remportés cette année. Bien plus que n’im­porte quel autre pays. Cette excep­tion­nelle perfor­mance provient de la qualité d’un large panel de joueurs. Parmi eux Nadal, Almagro, Andujar et surtout Ferrer ont été les prin­ci­paux arti­sans de ce succès. En effet, David Ferrer, c’est sept titres à lui seul cette saison, soit autant que les Argentins, pour­tant deuxièmes dans ce clas­se­ment. Un rende­ment sans équi­voque donc de la part des sujets de sa Majesté Juan Carlos emmenés par le survolté vain­queur du Master 1000 de Bercy. Si l’on admet que la bles­sure de Rafa a proba­ble­ment amputé ce palmarès, la stat’ aurait certai­ne­ment pu être encore plus impres­sion­nante. Il faut ajouter à ces titres indi­vi­duels un très beau parcours en Coupe Davis et une paire plus que solide en double. Un titre en Masters 1000 à Rome et un autre à Gstaad pour Marcel Granollers et Marc Lopez, vain­queurs du Masters de Londres. Le tennis ibère est donc à la fête dans tous les domaines. Le retour de leur numéro un major­quin aidant, les Espagnols n’ont certai­ne­ment pas finit d’ac­cu­muler les trophées dans leur escarcelle.

L’Argentine au rendez‐vous
Une latine touch’ confirmée par la présence des Argentins dans nombre de derniers carrés, et pas unique­ment en ATP 250. Des Sud‐Américains qui font mieux que se contenter des miettes espa­gnoles. Les compa­triotes de David Nalbandian, absent depuis août, ont tout de même accroché sept trophées à leur tableau au cours de l’exer­cice 2012. Et ce grâce au talent de Juan Monaco et Juan Martin Del Potro exclu­si­ve­ment. Si les joueurs serbes, Djokovic à leur tête bien sûr, présentent une copie simi­laire – sept titres aussi – l’Argentine fait la diffé­rence par un parcours hono­rable en Coupe Davis. Les hommes de Tito Vasquez avait été éliminés en demie par les futurs vain­queurs tchèques.

Faut‐il voir en cette hégé­monie latine une coïn­ci­dence avec la fin du calen­drier Maya. Seuls les astro­logues le diront…

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