Al‐Qureshi, un sportif hors du commun

Intéressante inter­view d’Aisam Al‐Qureshi, par Ubitennis. Le Pakistanais est l’un des meilleurs joueurs du monde en double, actuel­le­ment 14^ème mondial, mais ex‐top 8 et fina­liste en Grand Chelem. Il est surtout un ambas­sa­deur de la paix, qui avait fait parler de lui lors­qu’il s’était associé à un joueur israe­lien, Amir Hadad, dans les années 2000, formant ainsi la première paire judéo‐musulmane, ainsi qu’à Rohan Bopanna, Indien. Aisam a lancé sa fonda­tion « Stop war, start tennis ». Son objectif ? Jouer un match avec Bopanna sur la fron­tière indou‐pakistanaise, marquée par de nombreuses violences. Pour Ubitennis, il revient sur ce qui l’a amené au tennis et ce qui le pousse à affirmer : « Je veux donner le meilleur de moi‐même pour promou­voir la paix partout de par le monde, à travers mon sport. »

A lire ici ! C’est en anglais, mais c’est un formi­dable portrait, dont on vous conseille la lecture !

« Après que j’ai joué avec Amir (Haddad), certains Pakistanais – pas tous, mais les extré­mistes – étaient contre moi. Je leur ai fait comprendre que ce sport, n’im­porte quel sport, est plus grand que la reli­gion, la culture ou la poli­tique. C’est la beauté du sport, pas seule­ment du tennis, d’ailleurs. Je crois que ce message a beau­coup marqué le public pakis­ta­nais. […] (A propos de son asso­cia­tion avec Rohan Bopanna) Ca leur a pris un peu de temps pour comprendre, mais, à partir du moment où j’ai commencé à jouer avec Rohan, je n’ai jamais eu de problèmes. Les gens ont vrai­ment compris que ce gars m’ai­dait à réussir pour mon pays, que là où je jouais, il jouait aussi, que là où il gagnait, je gagnais aussi. […] J’ai eu la chance de battre Roger Federer. Même si c’était en double, personne, au Pakistan, n’ima­gi­nait que je puisse jouer contre lui et encore moins le battre. J’ai alors compris que la ques­tion n’était pas de jouer en simple ou en double ; ce qui fait la diffé­rence, c’est d’être perfor­mant au plus haut niveau. »

Le livre tennis sur Roger Federer, « Roger, mon amour », est dispo­nible. Quantité limité : il n’en reste plus que 29 exemplaires ! 

Publié le mardi 27 novembre 2012 à 18:50