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Gasquet, Simon, pas de finale

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Ils étaient deux à pouvoir se retrouver en finale. Ils ne sont plus que zéro. Gilles Simon s’est incliné en demie contre Tomas Berdych 6–7(5) 6–2 7–5 tandis que Richard Gasquet a subi la loi de Milos Raonic en trois sets aussi 3–6 7–5 6–4. Un regret à avoir ? Oh oui…

Les deux fina­listes de l’année passée ne se retrou­ve­ront pas. Non, le sort en a décidé autre­ment. Et dans le cas de Gilles Simon, on peut évidem­ment parler de coup du sort. Titré à Metz la semaine passée, le Niçois a montré un très bon niveau de jeu face au numéro 5 mondial et toujours aussi redou­table Tomas Berdych. Ce qui n’est pas toujours chose aisée ! Solide dans le premier set dans les moments déci­sifs comme au tie‐break, capable de remporter le service du Tchèque plus d’une fois, le match de Gillou s’est peut‐être joué à une erreur : une balle faute de Berdych annoncée bonne alors qu’elle aurait permis au Français de filer vers un tie‐break au troi­sième set. Sans possi­bi­lité de chal­lenger, Gilles a subi la déci­sion et a derrière encaissé la puis­sance de Berdych. Le Tchèque aura droit à sa troi­sième finale de l’année, en espé­rant un premier titre, lui qui est le seul membre du top 10 au palmarès vierge en 2013.

Côté Gasquet, ce sont plutôt quelques vieux démons qui sont revenus pour tour­menter celui dont on espé­rait le chan­ge­ment. Alignant pour­tant les passings à la pelle dans la première manche, Richie a dû faire face à un phéno­mène récur­rent chez Raonic : ce fichu service de malade mental. Capable de terminer un jeu en alignant des aces comme vous et mois pouvons aligner des chipo­latas sur un barbecue, le Canadien a fini par écoeurer et faire douter Gasquet. C’est dans les moments où il ne fallait pas faiblir que le Français a fina­le­ment lâché prise : à 6–5 pour Raonic service à suivre dans la deuxième manche, et à 4–5 alors qu’il servait pour recoller. Bref, une gestion des instants déci­sifs qui a si souvent fait défaut à Richie dans le passé et qui est de nouveau inter­venue aujourd’hui… A charge de revanche !

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