Murray assure

-

Andy Murray continue tran­quille­ment sa route en Thaïlande. La tête de série numéro un du tournoi a éliminé le Bulgare Grigor Dimitrov en deux manches, 6–4, 6–4. Très serein, l’Ecossais remporte sa 43ème victoire de la saison.

Andy Murray fait le métier. Arrivé à Bangkok avec le statut de grand favori, l’Ecossais assume et ne veut pas repartir de Bangkok sans le trophée. Tout autre résultat serait une décep­tion pour le numéro quatre mondial. Aligné à Bangkok, à Tokyo puis à Shangaï, Murray veut engranger le maximum de points possible d’ici la fin de saison. « En jouant toute la tournée asia­tique, je veux améliorer mon clas­se­ment et gagner une place d’ici la fin de l’année », souligne Andy en confé­rence de presse. Déjà qualifié pour le Masters de Londres, le Britannique rêve de piquer la troi­sième place à Roger Federer au clas­se­ment. Une quête qui passait d’abord par une victoire face à Dimitrov, c’est désor­mais chose faite.

Ce quart de finale pouvait faire office de test. Comment Andy allait‐il se comporter face au talen­tueux Bulgare. La réponse a été claire, Murray s’est comporté en patron. Une victoire nette et sans bavure avec deux petits sets à la clé, 6–4, 6–4. Les deux manches sont des copies conformes, où, à chaque fois, les deux joueurs se tiennent jusqu’à 4–4. Grigor joue bien, on le croit capable de tenir la cadence face à un Murray patient et sûr de lui… jusqu’à trouver la faille au neuvième jeu. Moment qu’il choisit pour breaker son adver­saire. « Le retour est l’une de mes meilleures armes. Je lui ai mis la pres­sion sur ses jeux de service, et en fin de set, il a commis des fautes à chaque fois. »

Efficace au retour, Murray est aussi très à l’aise sur ses jeux de service et, ce, malgré un pour­cen­tage de premières balles médiocre sur l’en­semble du match. Le Britannique remporte 73% de ses points au service et sauve les trois balles qu’il concède. « Aujourd’hui j’ai encore bien servi, je ne lui ai pas laissé beau­coup d’op­por­tu­nités de me mettre en diffi­culté sur mon enga­ge­ment. »

Andy Murray n’a pas forcé son talent et s’im­pose après 1h30 de match. En demi‐finale, il affron­tera Gilles Simon, tête de série numéro trois du tournoi. Pas simple pour Gilou.

Article précédent
Article suivant