Le travail d’un journaliste, comme celui d’un joueur de tennis professionnel, peut parfois être très rébarbatif.
Il faut dire que depuis l’annonce de la suspension de Jannik Sinner en février dernier pour une durée de trois mois, la question sur la place de numéro 1 mondial, toujours occupée par l’Italien, est devenue récurrente à tel point que Carlos Alcaraz s’est rajouté une pression inutile, comme il l’a notamment avoué après sa qualification en finale de Monte‐Carlo.
Interviewé par le quotidien Marca avant ses débuts sur l’ATP 500 de Barcelone, le récent lauréat sur le Rocher a poussé un petit coup de gueule même s’il comprend le travail de nos confrères.
« On me l’a rappelé au moins une fois à chaque conférence de presse. Je pense que Zverev et moi, à chaque conférence de presse, après chaque match, on nous a posé une question sur le fait que Sinner ne soit pas là et qu’il y ait une chance d’atteindre la place de numéro 1. C’est normal qu’ils posent la question, mais ensuite, cela dépend de vous et de comment vous voulez gérer la situation. Comment cela vous affecte d’avoir cela en tête. Finalement, j’ai essayé de ne pas y prêter attention. Mais émotionnellement ou indirectement, j’ai été touché par le désir d’obtenir de bons résultats pour y arriver. J’ai appris à me concentrer sur ce qui est important et à y aller. Et le classement n’est pas important pour le moment. »
Publié le mercredi 16 avril 2025 à 14:47