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Ferrer, le guerrier

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David Ferrer a créé la surprise cette semaine en s’im­po­sant au tournoi de Bastad. En finale, il n’a fait qu’une bouchée de l’Ukrainien Alexandr Dolgopolov, vaincu en deux sets (6−4, 6–4). Une très belle perfor­mance pour celui qui, après une année compli­quée, revient petit à petit à son meilleur niveau.

David Ferrer ne meurt jamais ! A 35 ans, et retombé à la 46ème place mondiale, le joueur espa­gnol vient de remporter le 27ème titre de sa carrière. Auteur d’un match extrê­me­ment solide en finale du tournoi de Bastad, il a vaincu le fantasque ukrai­nien Alexandr Dolgopolov en deux sets. Solide, c’est bien le mot qui convient à son parcours sur la terre battue suédoise. Après deux matchs gagnés assez faci­le­ment face à Federico Delbonis (6−3, 6–4) et Dustin Brown (6−2, 6–3), le vétéran ibérique a du s’employer face au Suisse Henri Laaksonnen (7−5, 3–6, 7–6) et contre son compa­triote Fernando Verdasco (6−1, 6–7(3), 6–4). Un parcours diffi­cile, des matchs gagnés à l’ar­ra­chée, mais qui prouvent que « le Pou », toujours aussi accro­cheur, est en train de revenir à son meilleur niveau, lui qui, depuis un an et demi, a vécu une baisse impor­tante de son niveau de jeu, et donc, une vraie chute au clas­se­ment. Redescendu à la 46ème place ces dernières semaines, il va profiter de cette belle victoire pour se rappro­cher du top 30, lui qui avait atteint, en 2013, la 3ème place mondiale, son meilleur classement.

Une longue série de défaites en 2016

Mais depuis cette belle place de numéro 3 mondial, David Ferrer a connu de nombreuses décon­ve­nues. Début 2016, alors qu’il vient de finir une année 2015 très encou­ra­geante, il commence à perdre des matchs contre des joueurs qui ne l’avaient jamais battu aupa­ra­vant. De mauvaises perfor­mances qui s’ag­gravent, suite à une bles­sure à la jambe. L’Espagnol n’y arrive plus : six défaites au premier tour dans l’année contre des joueurs souvent moins bien classés, un deuxième tour seule­ment à Wimbledon et aux Jeux Olympiques, aucune finale atteinte… C’est la saison noire, seule­ment éclairée par un quart de finale en début d’année à l’Open d’Australie. A 35 ans, beau­coup y voient le début de la fin, mais le joueur ibérique montre ces dernières semaines qu’il faudra encore compter sur lui en 2017. Avec un troi­sième tour à Wimbledon (en battant Richard Gasquet) puis un titre à Bastad, le tren­te­naire éclaire sa saison, et compte bien profiter de l’été pour repartir d’un bon pied. La semaine prochaine, il sera en lice à Hambourg (où il affron­tera le Géorgien Nikoloz Basilashvili) pour conti­nuer sur sa lancée.