Novak Djokovic va faire son entrée dans ce Masters 1000 de Cincinnati cette nuit face à l’Italien Andreas Seppi. Vainqueur dimanche dernier de la Rogers Cup à Montréal, Le Serbe aura fort à faire pour s’imposer dans l’Ohio. D’autant plus qu’il n’y est jamais parvenu avec trois finales perdues. Néanmoins, après une saison sur terre battue et sur herbe sans victoires finales, Nole veut se rattraper et assurer lors de la tournée américaine. En jeu, la possibilité de retrouver sa place de numéro un mondial. Avant poursuivre sa remontée dans l’Ohio, il est passé par la case « conférence de presse ». Morceaux choisis.
A Toronto, Djokovic a remporté son premier trophée depuis celui de Miami. Quatre mois de disette qui lui ont coûtés son rang de numéro un au classement ATP au profit de Roger Federer. Mais qui ont surtout altéré la confiance du Serbe qui ne s’était habitué qu’à la victoire depuis 2011. Il le confesse aisément, le retour sur dur conjugué avec sa victoire finale lui a fait le plus grand bien. Et lui permet d’aborder le reste de la saison avec plus de confiance.
« [Remporter Toronto] signifie beaucoup pour moi. Cela signifie déjà beaucoup pour moi au vue des circonstances du dernier mois et demi. J’ai joué beaucoup de matchs, beaucoup sur gazon, et puis j’ai vécu les Jeux olympiques de façon très intense, je suis arrivé en retard à Toronto et j’ai essayé de m’habituer à une surface sur laquelle je n’avais pas joué depuis quatre ou cinq mois. Il y avait aussi le décalage horaire et il faut du temps pour appréhender toutes ces choses. Il est évident que je n’ai pas eu ce temps. J’ai dû m’habituer à cela en deux jours pour jouer mon premier match. Il s’est avéré que ce fut un très bon tournoi pour moi, un tournoi qui va me donner beaucoup de confiance en moi. Vous savez, j’aime jouer sur les courts en dur. C’est ma surface préférée. J’espère que je pourrai continuer sur ma lancée. »
Le numéro deux mondial a insisté sur le fait que cette saison est particulière et qu’il est est difficile de tenir le coup physiquement. Le fait de jouer les Jeux olympiques à Wimbledon, et donc d’avoir poursuivi sur gazon avant d’attaquer le dur américain semble l’avoir déstabilisé. Au point d’avouer qu’il en perdait même ses repères spatio‐temporels.
« Si tu ne gardes pas à l’esprit des traces temporelles et géographiques de l’endroit où te trouves, cela arrive que tu te réveilles et que tu te dises ‘OK, dans quel fuseau horaire je suis, là ?’ C’est comme ça pour tout le monde, surtout pour les joueurs du haut du classement. Nous savions que les Jeux olympiques allaient rendre notre agenda plus serré que les années passées. C’est ce qui arrive tout le temps quand nous sommes dans une année olympique. Nous avons tous calqué notre agenda autour de ça. Mais, pour le moment, je me sens bien. »
Publié le mercredi 15 août 2012 à 16:55