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Federer : « Toujours la passion »

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A Cincinnati, Roger Federer va effec­tuer son grand retour sur dur après sa tenta­tive ratée sur terre battue à Hambourg et Gstaad. Où en est le Suisse physi­que­ment ? Quelle est sa moti­va­tion ? Quelles sont ses chances de bien figurer ? S’il ne donne pas toutes les réponses lui‐même, on le saura bien assez tôt pour son entrée en lice dans le tournoi.

A chaque coup de moins bien depuis 2008, Roger a le droit à la même rengaine. Pour certains, la fin de règne du Suisse est proche et son niveau est nette­ment plus faible. Pour d’autres, il n’a juste plus de moti­va­tion. Et puis il y a ceux qui pensent que Roger ne peut juste plus lutter avec les montres que sont Nadal, Djokovic et Murray. Mais qu’en est‐il vrai­ment ? Aujourd’hui, Roger va moins bien, c’est clair et net. Son année 2013 est pour l’ins­tant un échec et proba­ble­ment la pire qu’il n’ait jamais réalisée depuis très long­temps. Mais cela n’empêche pas le cham­pion de conti­nuer à avoir la flamme en confé­rence de presse. « Ma passion est toujours aussi haute. Si la passion ne prime pas par rapport au reste, la fin est extrê­me­ment proche. Peut‐être que vous conti­nuez à jouer pour de mauvaises raisons. Mais j’aime ce que je fais. »

Pas de raison donc de forcé­ment suivre l’avis des fans inquiets de voir Roger faire la saison de trop et finir une carrière exem­plaire en eau de boudin. « Je me sens bien physi­que­ment motivé menta­le­ment. Je veux bien revenir, en jouant bien et en allant loin dans les tour­nois », affirme le 5e joueur mondial. Et le Suisse de s’ex­pli­quer sur les raisons qui l’ont poussé à revenir plus tôt que prévu à la compé­ti­tion en juillet. « Je voulais oublier Wimbledon le plus vite possible. J’étais prêt à aller à Hambourg et j’ai essayé de prendre du plaisir à jouer. Mais j’ai eu trop de problèmes au dos et au corps qui n’ont cessé d’empirer au fur et à mesure. » La poisse en quelque sorte. Ce qui fait qu’é­vi­dem­ment, il aurait dû refuser de jouer en Suisse. « A Gstaad, je n’étais pas préparé. J’ai joué quand même, ce n’était pas comme si je ne pouvais pas non plus. Mais ça m’a frustré de ne pas pouvoir jouer un tennis propre. »

Aussi les leçons ont‐elles été rete­nues. Décidé à se remettre en selle pour tenter le tout pour le tout à l’US Open et prouver à ses détrac­teurs qu’il était loin d’être fini, Roger a décidé de faire l’im­passe sur Montréal. « Je ne voulais pas me retirer de Montréal, mais cela me donne plus de temps pour me préparer ici ». Et, comme beau­coup de vous l’au­ront déjà remarqué sur ses photos d’en­traî­ne­ment, toujours avec sa nouvelle raquette. « Je n’ai pas vrai­ment pu me concentré sur la raquette, donc je ne sais vrai­ment pas comment je sentais les balles. Actuellement je suis heureux avec ce proto­type et je compte conti­nuer à jouer ici avec. »

On verra si tous ces choix ont été judi­cieux. Il y a un titre à défendre !