Absent depuis l’US Open, Gaël Monfils retrouve la compétition par une victoire aux dépens de Paolo Lorenzi (6−3, 3–6, 6–4). Avant lui, Richard Gasquet avait donné une leçon à Victor Estrella Burgos (6−0, 6–2).
Gaël Monfils attendait ce moment depuis l’US Open. Absent pendant trois mois pour soigner un genou douloureux, le Parisien (46e) a anticipé son retour en obtenant une wild‐card pour l’ATP 250 de Doha. Son entame de match face à Paolo Lorenzi (43e) est parfaite en frappant fort et en commettant peu d’erreurs. Malgré le gain du premier set, le Parisien ne se libère pas et effectue des choix assez surprenants. Il perd son service bêtement à la suite d’un très mauvais jeu à 3–2 avec trois doubles fautes (six sur l’ensemble du match et seulement 38% de réussite sur ses deuxièmes) et une vilaine faute de coup droit qui offrent le break à l’Italien. Après s’être remis à l’endroit en menant 5–2, il connaît une nouvelle frayeur avec le retour du joueur transalpin à 5–4. Le protégé de Mikael Tillstrom parvient finalement à boucler ce match 6–3, 3–6, 6–4 après 1h50 de jeu et affrontera Jan‐Lennard Struff au prochain tour. La Monf a logiquement soufflé le chaud et le froid pour son retour, mais il s’est surtout montré très agressif avec 37 montées au filet. À suivre donc.
(????Eurosport) pic.twitter.com/r5QCFfqapo
— doublefault28 (@doublefault28) 2 janvier 2018
Gasquet en roue libre
Avant Gaël Monfils, Richard Gasquet (31e) n’a pas manqué sa rentrée 2018. Le Biterrois a tout simplement donné une leçon à Victor Estrella Burgos (83e) en le corrigeant 6–0, 6–2 après seulement 51 minutes de jeu. Une véritable démonstration où le protégé de Fabrice Santoro a affiché une très large sérénité en étouffant du début à la fin le Dominicain qui a totalement explosé. Bien qu’il soit trop tôt pour en tirer des conclusions tant il n’a pas eu à forcer son talent, Richard Gasquet confirme ses bonnes dispositions. Son prochain adversaire lui permettra d’en savoir plus puisqu’il s’agit du prometteur et talentueux Stefanos Tsitsipas. Avec un tableau aussi ouvert, tout est possible.
Publié le mardi 2 janvier 2018 à 22:20