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Federer le magnifique

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Quel match ! Dans une finale de rêve où l’intensité aura été au rendez‐vous, Roger Federer s’offre Novak Djokovic pour le titre. Le Bâlois l’emporte en deux manches 6–3 7–5 et s’adjuge ainsi son 84eme trophée, le septième à Dubaï.

Ces deux‐là aiment nous régaler. Et on aime les regarder. Ce 37eme duel entre Novak Djokovic et Roger Federer a tenu toutes ses promesses tant l’intensité de jeu a été énorme entre les deux meilleurs joueurs du monde. Mais ce samedi, le Bâlois fut tout simple­ment excep­tionnel. Ce qu’il a produit sur le central de Dubaï pendant 1h24 est incroyable pour un joueur de 33 ans. Un jeu d’attaque, agressif et constam­ment porté vers l’avant. Le premier jeu de la rencontre le prouve avec un numéro deux mondial qui se rue vers le filet. Le ton est donné. D’autant que le maestro suisse n’hésite pas (ou plus) à recou­vrir son revers et nous gratifie de sublime revers long de ligne. Mais à 4–3, c’est son slice de revers qui lui permet de breaker le Serbe avant de conclure en 36 minutes la première manche (6−3).

Djokovic loupe le coche au deuxième set

Comme au premier set, c’est pour­tant le numéro un mondial qui se procure les premières occa­sions de break. À 4–3 puis à 5–4 (donc des balles de set), l’élève de Boris Becker mène 15–40. Mais le Suisse possède une arme de destruc­tion : son agres­si­vité. Sur les sept balles de break qu’il s’est procuré tout au long de la rencontre, Nole n’a abso­lu­ment rien pu faire. Federer a soit très bien servi (11 aces au meilleur relan­ceur du monde), soit très bien volleyé. À 5–5, alors qu’il mène tran­quille­ment 40–0, Djoko va se faire rejoindre. Et presque comme attendu, Federer réalise le break après un énorme retour de revers et un coup droit décroisé pour conclure le point. Deux oppor­tu­nités, deux breaks. Frustrant et rageant au regard du scénario de la deuxième manche pour le vain­queur de l’Open d’Australie. Roger Federer s’est montré très entre­pre­nant toute la rencontre. Il a pris des risques (37 coups gagnants pour 35 fautes directes) qui se sont révélés payants. Comme en demi‐finale du Masters 1000 de Shanghai en octobre 2014.

Septième sacre à Dubaï pour Federer

Oui, il faut le dire, sa défaite au troi­sième tour à Melbourne face à Andreas Seppi était un simple acci­dent. Car depuis le début de la saison, avec son titre à Brisbane, le Suisse est en grande forme et continue sur le rythme de 2014. Le niveau de jeu qu’il a déployé toute la semaine au Moyen‐Orient en est encore la parfaite illus­tra­tion. Le numéro deux mondial remporte ainsi son 84eme titre en carrière en 126 finales, le septième à Dubaï. À 33 ans, son jeu d’attaque fait des merveilles. Et ses possi­bi­lités semblent être infinies…