Connu pour ses excès de colère, souvent dûs au stress, Andrey Rublev a progressé.
Les chiffres ne mentent pas. En huitièmes de finale de l’Open d’Australie, il sauvait deux balles de match contre Holger Rune avant de s’imposer. Il en écartait trois au même stade de la compétition à Doha contre Tallon Griekspoor avant de gagner ce match également. Et ce mercredi encore, le Russe a battu Alejandro Davidovich Fokina à Dubaï (6−1, 7–6, 7–6) alors qu’il était mené 1–6 dans le tie‐break du deuxième set, où l’Espagnol a eu cinq occasions de conclure dont trois sur son service.
« Je n’ai pas les mots. C’est toujours spécial de gagner ces matchs qui semblent perdus. Tu peux être chanceux une fois et être ému parce que ce n’était jamais arrivé, mais quand ça arrive trois fois, ce n’est plus de la chance. Je ne comprends pas pourquoi je commence si mal les matchs et je dois travailler pour surmonter cela. Pour la troisième fois cette année, j’ai réussi à survivre alors que tout semblait perdu. Honnêtement, je ne sais même pas comment je me sens. J’avais déjà réussi à revenir de deux défaites totales cette année, alors je considérais comme acquis que la chance ne me sourirait pas à nouveau aujourd’hui. Quand tu es trois fois chanceux lors de trois tournois aussi rapprochés, tu te dis : ‘combien encore vais‐je avoir de cadeaux de Noël ?’ », a déclaré le 6e joueur mondial, toujours un peu surpris, en conférence de presse.
Toujours en vie, le tenant du titre affrontera Botic Van de Zandschulp en quarts de finale.
Publié le mercredi 1 mars 2023 à 15:23