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Gasquet le mérite

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Au cours d’un match hale­tant, un vrai combat de terriens, Richard Gasquet s’im­pose en trois manches face à Guillermo Garcia Lopez (3−6, 6–2, 7–6 (1)). Lors de ce duel de plus de 2H15, la Français a alterné le très bon et le moyen mais il n’a jamais lâché en se bagar­rant sans cesse. C’est sa deuxième finale de la saison, il sera opposé ce dimanche à l’éton­nant austra­lien Kyrgios et tentera de remporter le 12ème titre de sa carrière, le 3ème sur terre battue.

Quel retour à la compé­ti­tion et quelle énergie !!!! On se plaint souvent du manque d’im­pli­ca­tion du fran­çais et pour­tant sur cette demi‐finale on n’a rien à lui repro­cher car Richie aurait pu lâcher l’af­faire. Menant 5–3 et 0–30, il pensait bien avoir fait le plus dur et nous aussi. Mais il recu­lait d’un bon mètre de sa ligne et l’Espagnol en profi­tait à merveille avec son jeu à plat. Dès lors, on crai­gnait le pire, mais Richie gardait le masque et se battait sur chaque point et ce même si Garcia Lopez alignait trois jeux de suite.

Mené 6 à 5, 0–30, Richard restait dans le match et conti­nuait à cher­cher la diago­nale revers. La bataille était rude, un vrai avant‐goût des grands combats sur terre que vous nous offrir les stars du circuit dans un mois à Roland Garros. Comme dans tous les combats, il y a toujours un point d’in­flexion. Dans ce duel, il se situe sûre­ment à 2 à 1 dans le tie‐break où Garcia Lopez tente une énième fois de tourner son revers pour lâcher un coup droit long de ligne. Moins vif surement, sa balle est stoppée dans le filet (1−3), il réci­dive deux secondes plus tard 4 à 1 pour Richie.
L’écart à ce moment du match est suffi­sant, c’est mieux qu’un break dans une manche, et Richard file rapi­de­ment en finale (7−1)

Cette victoire est belle pour le trico­lore. Certes, ce n’est qu’à Estoril, mais cela doit lui donner une belle confiance. Demain face à Kyrgios, il a toutes ses chances, à moins que cette lutte laisse des traces notam­ment au niveau de son dos fragile. Espérons qu’il sera donc en pleine posses­sion de ses moyens pour tenter de soulever la coupe sachant que son dernier titre sur terre battue date de 2010 à Nice.

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