
Après un début de saison mitigé, Benoit Paire retrouve confiance et constance sur terre battue. Une surface qui lui réussit à merveille. Une semaine après Barcelone, l’Avignonnais disputera une deuxième demi‐finale consécutive, la quatrième de sa saison.
Et si Benoit Paire était le tube de ce printemps sur ocre ? Depuis le début de la saison et malgré deux demi‐finales à Chennai et chez lui à Marseille devant ses proches, l’Avignonnais marquait plus les esprits par son irrégularité. Depuis Monte‐Carlo et l’ouverture de la saison européenne sur terre battue, tout a pris forme. Son succès en sauvant une balle de match contre Inigo Cervantes au premier tour sur le Rocher lui a fait le plus grand bien mentalement. Comme un électrochoc. Derrière, il passe tout près de créer l’exploit contre Andy Murray. Sa saison est lancée. Il enchaîne à Barcelone en se hissant jusque dans le dernier carré.
Une semaine plus tard, il remet ça. Une fois encore son parcours débute avec un match en demi‐teinte contre Kyle Edmund. Qu’importe, il s’en sort puis se défait du toujours coriace sur terre, Guillermo Garcia Lopez. S’il veut atteindre sa cinquième finale ATP, la première en 2016, il devra se débarrasser d’un adversaire tout aussi redoutable, Pablo Carreno Busta. Au‐delà de résultats de plus en plus conformes à son potentiel, Benoit Paire a tout pour réussir sur terre battue. Sa capacité à créer du jeu, à glisser comme à varier sont autant de raisons de croire en sa faculté à briller sur ocre. Seul petit bémol ? Il joue beaucoup. Mais la confiance accumulée ces derniers jours n’a pas de prix. A lui de voir encore plus haut…
Publié le samedi 30 avril 2016 à 10:00