Au cours d’un vrai bras de fer de cogneurs du fond du court, David Ferrer, l’homme en forme de cette fin d’année, a fait parler la puissance. Il s’impose en trois manches (6−3, 3–6, 6–4) face à Juan Martin Del Potro après plus de 2h20 de jeu.
La mobylette espagnole continue à rouler à la vitesse grand v. Après Bercy, David Ferrer reste donc sur le même tempo à Londres. Toujours aussi régulier et combattant, s’encourageant de façon permanente, l’Espagnol n’a rien lâché durant plus de deux heures de « combat ». Et alors que l’on croyait qu’il allait baisser pavillon après la perte de la seconde manche, c’est là que le numéro 5 mondial a choisi d’intensifier le débat. L’Argentin, vite breaké, semblait surpris, pire groggy.
Mais en prenant tous les risques notamment en coup droit, il parvenait à reprendre le service de son adversaire (3−4). Tout était donc à refaire pour l’Espagnol. Mais David Ferrer, on le sait, n’a peur de rien. A 4–4, il signait d’abord son jeu de service blanc avant de mettre une très très grosse pression sur son adversaire. Del Potro ne tenait pas le choc et concédait donc 8 points de suite et signait un très beau succès (6−4).
Après le match entre Andy Murray et Thomas Berdych, on a donc assisté à un duel de toute beauté même si très logiquement on a vu rarement les deux protagonistes se ruer au filet. Il reste que très souvent le Masters favorise les hommes en confiance, ou reposé. Il semble bien que David Ferrer fasse partie de la première catégorie. On suivra donc avec intérêt son parcours londonien où il semble avoir les moyens physiques et techniques pour gêner le fameux big three.
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Publié le mardi 6 novembre 2012 à 23:32