Touché mais pas abattu, Juan Martin Del Potro est revenu en conférence sur sa défaite contre Nikolay Davydenko lors de la finale du Masters. L’Argentin relativisait cette année après une saison 2009 à marquer d’une pierre blanche.
Pouvez‐vous nous donner vos pensées sur cette finale ?
C’était la finale de l’année, la saison est finie. Le tournoi a eu un grand champion comme Nikolay. Il a travaillé dur pou battre tous les meilleurs cette semaine. Peut‐être que je dois progresser sur certains détails. Mais il a bien mieux joué que moi aujourd’hui.
Comment vous sentez‐vous physiquement aujourd’hui ? Auriez‐vous préféré jouer la finale le soir ?
Bien évidemment. Mais c’est la règle du jeu. J’ai eu un jour de repos après mon match contre Federer, et Nikolay a joué vendredi et samedi. Alors c’est différent, mais il a joué un tennis incroyable. Il m’a battu d’une belle manière.
À quelle heure êtes‐vous allé vous coucher hier ?
À 3 heures.
Vous êtes proche de la quatrième place mondiale. Qu‘attendez-vous pour les prochains mois ?
Hé bien, je dois continuer à travailler. J’ai beaucoup de choses à améliorer : mon service, mon coup droit. Mon but est de me sentir mieux avec ces coups afin d’être dans une meilleure position. Mais je me bats contre de très bons joueurs, comme Murray, Djokovic, Federer, Nadal. Alors je sais comment travailler.
Il y a eu cette faute de pied lors de la première manche. Etait‐ce un moment crucial de la première manche ?
Evidemment, très important. Après cette faute de pied, il m’a breaké, et il a pris le contrôle du match. Je ne sais pas si je l’ai vraiment faite. Mais contre Soderling ou Federer, c’est arrivé. Avec le même juge de ligne. Je ne sais pas, mais c’est peut‐être de ma faute.
À propos de Davydenko, quelles sont ses réelles forces ?
Il est très fort. Je ne l’ai jamais battu ni sur dur ni en salle. Il joue vite, comme à la Playstation. Il court partout, c’est très difficile de faire des coups gagnants. Mais c’est un grand champion, personne ne sait comment le battre.
Si vous regardez votre année, quels sentiments vous animent ?
Sur le moment, c’est dur de dire ce que je ressens. Mais quand j’arriverai en Argentine, je vais commencer à me sentir mieux. Je serai en vacances, la saison a été très difficile. J’ai besoin de repos pour récupérer.
Finalement, êtes‐vous déçu de perdre en finale ou content d’y être arrivé ?
Quand je suis en finale, je veux gagner. Mais ici, tous les joueurs sont très forts. Avec des noms comme Federer, Nadal, Djokovic, Murray, tout le monde les voit en finale. Ça ne s’est pas passé comme cela. Donc, j’ai quand même vécu un bon tournoi.
De votre envoyé spécial à Londres
Publié le dimanche 29 novembre 2009 à 18:21