Revenu au petit matin sur sa qualification pour les demi‐finales du Masters malgré sa défaite contre Juan Martin Del Potro, Roger Federer était forcément mitigé. Mais il relativise la situation et son match, contre un Argentin qui a joué son meilleur tennis depuis l’US Open.
Les numéros 2 et 4 mondiaux sont éliminés, le numéro 3 n’est pas en bonne position. Est‐ce la particularité du Round Robin qui créé cette difficulté pour les tout meilleurs ?
C’est toujours dangereux en fait. Surtout au meilleur des trois sets, une fois avec un break de retard, tu te retrouves à 6–2, 4–4, et tu n’es qu’à quelques points de la défaite. En plus, on joue en indoor, ce n’est pas comme sur la terre battue où tu as un peu plus de temps dans les échanges. Cela se joue à quelques points près. J’aurais certainement pu faire un petit peu mieux, mais Del Potro a retrouvé son jeu. Il n’a pas joué à ce niveau‐là les deux premiers matchs. Parfois, c’est un peu une question de chance quand tu joues certains joueurs, quand ils blessent dans le tournoi et tu joues un remplaçant en meilleure forme. J’ai eu la chance contre Murray qui n’était pas forcément au mieux, pas forcément contre Del Potro. Cela dépend des joueurs, certains sont meilleurs vers la fin des tournois, d’autres au début. Mais, je pense que le meilleur joueur gagne ce tournoi.
Cette qualification en demie du Masters égale‐t‐elle une demie en Grand Chelem ?
Il y avait différents scenarii possibles, c’est pour cela que je suis content d’avoir la possibilité de continuer, et à partir de demain (aujourd’hui), la manière dont tu t’es qualifié demeure égale. Tu es à nouveau en demi‐finale et c’est à nouveau comme dans les tournois du Grand Chelem, avec la possibilité de gagner. C’est la situation dans laquelle je me trouve, que je finisse premier ou deuxième. J’aurais bien aimé gagner mes trois matchs mais ce n’est pas le cas. Il faut que je me relève et que je fasse un bon match samedi.
De votre envoyé spécial à Londres
Publié le vendredi 27 novembre 2009 à 14:47