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Federer : « Le tournoi n’est pas fini »

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Roger Federer est un homme heureux. Le Suisse s’est qualifié pour sa huitième finale de Masters, à Londres, hier. Une victoire 7–6(5) 6–2 sur Andy Murray… et un match, ce soir, face à Novak Djokovic. Une superbe oppo­si­tion pour clôturer la saison. Conférence de presse, dans des propos repris, notam­ment, par Le Temps.

Sa finale face à Novak Djokovic
« Personnellement, j’aime ce genre de situa­tion, de savoir qu’il n’y a plus de match derrière. Peu importe comment tu te sens. Tu peux te permettre de juste encore tout donner parce que tu sais qu’ensuite tu as un break physi­que­ment et menta­le­ment. La pers­pec­tive de ce repos est impor­tante et je suis persuadé que ça va m’aider à mieux jouer. Peut‐être que lui (Djokovic) aussi mais moi j’ai l’habitude de ce cas de figure et peut‐être que c’est un petit avan­tage. On verra bien. Mais c’est clair qu’une victoire ici à Londres me donne­rait davan­tage encore de confiance et m’aiderait à croire plus encore à la victoire lorsque je joue contre les meilleurs dans les grands tour­nois. Ca va être un match exci­tant, il n’y a aucun doute. J’adore jouer contre Novak. Il a vécu une superbe année et il a fait un très beau tournoi. Affronter Novak, c’est toujours parti­cu­lier, d’au­tant plus quand ça se passe ici, au Masters. »

Son match face à Andy Murray
« Je savais que si je perdais aujourd’hui, ce serait la fin de la saison. Donc j’ai tout donné et je ne pour­rais pas être plus heureux. C’était un gros match, évidem­ment. J’ai vrai­ment tout donné dans le tie‐break, parce que, contre Del Potro, dans le premier set, je n’avais pas bien joué, il l’avait gagné et je n’avais pas réussi à revenir. Ce tie‐break, ça a été un moment impor­tant du match. Evidemment, comme j’avais perdu face à lui (Andy Murray) nos deux dernières rencontres, je me disais qu’il fallait que je change les choses et que j’ar­rive avec un plan de jeu qui soit diffé­rent que celui que j’avais aux Jeux Olympiques ou à Shanghai. J’avais vrai­ment la pres­sion. Mais je suis super content de ce que j’ai choisi, comme plan de jeu, avec mon équipe. Mais le tournoi n’est pas encore fini. Je veux conti­nuer à bien jouer et je suis heureux de voir que le jeu offensif a payé. Ca me donne beau­coup de confiance pour persister dans cette voie. »

Le soutien du public
« Ca m’a rendu très heureux de voir tous ces drapeaux suisses. J’ai eu des fris­sons en entrant sur le terrain et aussi au moment de l’ovation que j’ai reçue quand ils m’ont présenté sur le court. Je sentais que c’était spécial d’avoir ce soutien, surtout contre Murray. J’apprécie ça énor­mé­ment et ça motive pour les années à venir. On avait joué deux fois, ici, à Londres, avec Andy, et le public avait été formi­dable, élec­trique. Et, parfois, en ma faveur. J’ai toujours reçu beau­coup de soutien partout de par le monde. Ca fait très long­temps que je n’ai pas joué de match en n’ayant aucun soutien. Je ne me rappelle plus la dernière fois (rires). Ca fait telle­ment long­temps que je joue, il y a beau­coup de personnes qui aiment me regarder jouer. Il n’y a plus beau­coup de joueurs qui jouent avec un revers à une main, par exemple, et je pense que certains aiment me regarder à cause de ce genre de choses, qui donnent l’im­pres­sion d’un retour en arrière. »

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