Roger Federer va jouer un match important ce jeudi contre Novak Djokovic, raison de plus pour revenir ce qu’il a confié au quotidien la Nacion sur l’idée de maitriser la peur avant un rendez‐vous important : « Oui, bien sûr, je me sens toujours un peu nerveux. Je ne peux pas l’expliquer : je peux être plus nerveux lors du premier tour ici à Bâle que lors de la finale, parce que je peux penser que je ne vais pas être performant, que je ne sais pas comment les gens vont être ou alors c’est aussi parce que j’ai peur de l’inconnu. En fait la tension est toujours très forte, c’est comme si je ne pouvais pas perdre, tout le monde veut que je gagne. Mais si je regarde ma carrière, de façon générale, j’ai su bien gérer cette situation. Être nerveux, avoir peur, ce n’est pas négatif, car cela veut dire que j’ai des émotions, que mon cœur bat, que je suis en vie, que je veux gagner. Le pire c’est de prendre les choses à la légère, de se dire : « Ah, aujourd’hui, j’ai un match », « Ah, aujourd’hui je suis en quart de finale », « Ah, je suis à Wimbledon, rien ne se passe », sans émotion. »
Publié le mercredi 13 novembre 2019 à 09:43