Surfant sur une confiance exceptionnelle, Andy Murray décroche son premier Masters et termine ainsi à la première place mondiale ! Le Britannique a dominé Novak Djokovic en deux manches, 6–3 6–4, après 1h42 de jeu. L’Écossais devient le dix‐septième joueur de l’histoire à terminer une saison à la première place mondiale.
Andy Muray écrit l’histoire. Au terme d’une finale qui n’a pas atteint des sommets par sa qualité de jeu, le Britannique remporte son premier Masters, synonyme de première place mondiale. Deux semaines après être monté sur le trône au lendemain de sa victoire parisienne, il pouvait déjà en descendre si Novak Djokovic le dominait. Mais cette finale a confirmé la totale méforme du Serbe. Si pendant l’entame du match, le Djoker a donné l’impression d’être dans la rencontre, il a très vite perdu le fil en se faisant breaker à 4–3. Nole est retombé dans ses vieux démons en étant bien trop passif, trop attentiste. Jamais il n’est parvenu à durcir une rencontre contre un adversaire qui avait joué trois heures de plus que lui pendant la semaine.
Murray, une confiance totale
Son revers, habituellement son arme, est absent. Les fautes défilent et l’Écossais prend le premier set (6−3 en 46 minutes). En surfant sur une confiance absolue et insolente (23 victoires consécutives avant la finale), Murray ne relâche pas la pression. Il joue juste et fait mal d’entrée de deuxième set avec un double break (4−1). Dos au mur, Djokovic trouve un certain relâchement qu’il n’avait pas jusqu’à présent. Suffisant pour reprendre un break de retard mais insuffisant pour revenir pleinement dans cette finale.
BOOM ! @andy_murray unleashes a beauty of a backhand that flies past #Djokovic. https://t.co/BmumqVcmrF #ATPFinals https://t.co/C1hwWX36Ki
— TennisTV (@TennisTV) 20 novembre 2016
Murray, le dix‐septième
Après deux balles de matchs sauvées avec la manière par Novak Djokovic, Andy Murray conclut cette finale sur la 30ème faute directe de son adversaire (6−3 6–4 après 1h42 de jeu). Ce succès vient récompenser une saison absolument démentielle d’Andy Murray, lui qui a remporté Wimbledon, les Jeux Olympiques, trois Masters 1000 (Rome, Shanghai et Bercy) et donc le Masters. En signant une 24ème victoire consécutive, il devient le dix‐septième joueur de l’histoire à terminer une saison à la première place mondiale. Tout au long de l’année, il a prouvé qu’il n’avait plus peur. Mentalement, il a franchi un cap. Une barrière s’est brisée. En allant confirmer son fauteuil face à Novak Djokovic, son rival, Andy Murray fait taire les mauvaises langues qui affirmaient qu’il était un numéro un par défaut. Désormais, le roi s’appelle Andy Murray.
LOL pic.twitter.com/qs4qZRt9iR
— Ayda (@aydaabay) 20 novembre 2016
De votre envoyé spécial à Londres
Publié le dimanche 20 novembre 2016 à 21:00