Le nouveau numéro 1 mondial ne s’est pas ménagé. Il a livré un sacré combat face à un Nishikori visiblement en pleine forme. Au final, l’Ecossais parvient à s’en sortir en trois sets : (6−7 (9), 6–4, 6–4). il est toujours invaincu depuis l’US Open..
Quelle bataille ! Andy Murray et Kei Nishikori n’ont pas déçu les spectateurs de l’O2 Arena. Le premier set a été un duel acharné qui a duré 1h25 ! Le Japonais s’est procuré plus d’occasions (trois balles de break) mais le Britannique a été tout proche de le surprendre lorsqu’à 6–5 il obtenait une balle de set mais il commettait une faute en coup droit assez grossière alors que le court était ouvert. Le tie‐break était complètement fou et durait près de 18 minutes. Sur sa cinquième opportunité, le protégé de Michael Chang faisait enfin plier le numéro un mondial qui dévissait encore son coup droit.
Un tie‐break de 18 minutes !
Fatigué de ces dernières semaines intenses, Andy Murray semblait moins serein et perdait un peu de sa lucidité légendaire. Mais il refusait de lâcher, de céder. Mais malgré un bon départ avec un break réalisé dès le premier jeu du deuxième set, Murray se faisait rejoindre à 4–4. Nishikori n’en profitait pas puisqu’il cèdait dans la foulée sa mise en jeu. Après un nouveau jeu marathon où il écartait deux balles de 5–5, Murray égalisait à un set partout. Le match était relancé. D’autant que son adversaire accusait le coup et lâchait encore rapidement sa mise en jeu à 1 partout. Andy avait donc les cartes en main. Mieux après avoir écarté deux balles de break sur sa remise en jeu, il se permettait de breaker à nouveau le Japonais. Mais Kei faisait de la résistance et parvenait à recoller à 5–3, puis 5–4. La tension était alors à son maximum mais Andy, toujours aussi solide mentalement, pliait enfin la rencontre et pouvait enfin lever les bras en signe de victoire. Avec ce duel épique, on peut dire que le Masters a enfin débuté.
Andy Murray s’impose en 3h20 d’un magnifique combat contre Nishikori. Enfin on s’enflamme au Masters @beinsports_FR pic.twitter.com/dgzWIdYuiP
— frederic viard (@fredericviard) 16 novembre 2016
Publié le mercredi 16 novembre 2016 à 18:42