Arrivé en civil lors de la conférence de presse après sa défaite contre Novak Djokovic, 7–6(5), 6–3, Rafael Nadal semblait prêt à sauter dans l’avion qui va l’emmener en Espagne. Plutôt souriant et bavard, le numéro 2 mondial ne s’inquiétait pas d’être parti bredouille de Londres.
Comment comparez‐vous votre performance aujourd’hui à celle des deux premiers matchs ?
Ce n’était pas mal. Ce n’était pas assez, mais ce n’était pas mal. C’était un match que je jouais pour l’honneur, et je jouais en essayant de ne pas finir avec de mauvaises sensations. J’ai réussi par moments. J’ai fait d’autres choses que lors des deux premiers matchs. J’ai tapé de bons coups droits. J’ai un peu mieux servi aujourd’hui. Les services extérieurs aux égalités étaient bons, et quelques bons services sur le corps aux avantages. Je suis content de la façon dont j’ai servi, no ?
Pour le reste, c’était pareil que les autres jours. Dans les moments décisifs, le calme nécessaire n’était pas là. Comme par exemple à 6–5 dans le tie‐break, le coup que je rate, c’était une balle facile. Quand vous jouez bien, ce genre de coup n’est pas un problème. Mais j’ai fait la faute, j’ai perdu le set, et avec ce set le match ?
Quel sentiment vous anime si vous faîtes le bilan de votre tournoi ?
Je ne suis pas très déçu. C’est décevant si vous arrivez avec le sentiment de pouvoir gagner. Je n’étais pas dans cet état d’esprit-là. Je savais au début du tournoi que ça serait très difficile. Mais j’ai essayé. Chaque j’ai essayé, personne ne peut dire le contraire. J’ai essayé à l’entraînement, à chaque mach, de faire de mon mieux pour progresser. Et je pense avoir progresser un peu. Mais c’est le tennis. Je joue contre les meilleurs joueurs du monde. Ce n’était pas suffisant sur cette surface, no ? Je vais continuer à bosser.
Quel était votre problème au dos, lorsque vous vous êtes fait manipulé dans le deuxième set ?
J’ai senti une douleur à 1–1 dans la deuxième manche, dans le bas du dos. J’ai servi, et ensuite j’ai mis mon coup droit dans le filet. C’était délicat par la suite de servir et jouer côté revers. J’avais des difficultés dans mes mouvements de rotation.
De votre envoyé spécial à Londres
Publié le vendredi 27 novembre 2009 à 19:13