Marc Rosset a un vrai avantage, c’est qu’il ne parle pas pour rien dire. Interrogé par nos confrères RTS sur le masters qui débute ce dimanche, il a sorti le bazooka estimant que le plateau était faible si on le comparait aux heures de gloire de l’histoire de cette compétition. Il oublie sciemment les absences de Nadal et aussi de Federer mais il est vrai qu’il est difficile de lui donner tort.
« Se qualifier avec des titres dans des ATP 250, sans avoir flambé dans des épreuves du Grand Chelem et/ou des Masters 1000, c’est vraiment maigrichon. Même Rublev, par exemple, n’a pas été transcendant dans les Majeurs. Il est donc difficile de s’emballer avec cette cuvée, sachant qu’à l’époque où Berdych était régulièrement présent au Masters, tout le monde lui tombait dessus, alors qu’il était souvent en quarts de finale des GC, voire mieux. Et le reste du plateau « envoyait du lourd ». Là, on vit une époque de transition… »
Si le Suisse est donc très critique, il a la solution pour que le Masters redevienne ce qu’il a été : « Il faudrait que Zverev gagne un Grand Chelem l’an prochain, que Tsitsipas en enlève un aussi. Ca donnerait davantage de crédit au prochain Masters. »
Publié le samedi 13 novembre 2021 à 09:10