De passage en conférence de presse, Jo‐Wilfried Tsonga a raconté ses journées londoniennes, faites d’attente et d’ennui. Le remplaçant du Masters veut cependant rester sur le qui‐vive en cas de défection d’un de ses pairs.
Qu’est ce que ça fait d’attendre ?
C’est frustrant. Je tâte l’ambiance, ça donne envie d’y être, notamment pour l’année prochaine. Je sers de sparring pour mes adversaires, il faut que je mette mon ego dans ma poche.
Tu as des espoirs de jouer quand même ?
Quelques joueurs comme Del Potro et Verdasco ne sont pas au meilleur de leur forme. Je suis là et j’attends.
Comment occupes‐tu tes journées ?
Difficilement car je dois être au club toute la journée, de 14 à 22 heures, 45 minutes après le début du dernier match. J’attends dans le player lounge, je lis, j’écoute de la musique, je regarde un peu les matchs, je me fais un peu chier pour tout dire (sourires).
Si tu compares Shanghai et Londres, quelles impressions te viennent à l’esprit ?
Londres c’est fabuleux. Shanghai est complètement différent, ici tout a été vu en grand. C’est génial.
On t’avait laissé souffrant ces dernières semaines, comment va ton poignet ?
Ça va mieux, je ne joue pas énormément non plus, mais ça va mieux. J’avais une petite inflammation, je vais faire des examens un peu plus poussés en revenant en France par la suite.
Te sens‐tu en état de faire mal ?
Je me sens en état de jouer, maintenant en état de faire mal, seul le terrain nous le dira. Parfois, même quand je me sens bien, je ne fais pas forcément mal.
De votre envoyé spécial à Londres
Publié le dimanche 22 novembre 2009 à 22:18