Haas ne perd pas de temps

Finaliste l’année passée, Tommy Haas n’a pas tremblé pour s’im­poser face à Carlos Berlocq 6–2 6–4 en 1h15. Il se qualifie donc pour les quarts de finale du tournoi de Hambourg où il y affron­tera l’homme en forme du moment, l’Italien Fabio Fognini.

Tommy Haas vient d’en­tre­prendre un mara­thon. Aujourd’hui 11^ème au clas­se­ment ATP, il revient pour­tant de très loin. Il y a un peu plus d’un an, il poin­tait au delà de la centième place. Le tout grâce à une deuxième partie de saison de feu. Conséquence directe, l’été sera très long pour Tommy qui devra défendre deux finales d’ATP 500 ainsi que deux quarts de Masters 1000 d’ici le mois d’oc­tobre. Première étape, cette semaine à Hambourg. 

Opposé à Carlos Berlocq, auréolé de son premier titre sur le circuit ATP la semaine dernière à Bastad, la tâche ne s’an­non­çait pas des plus aisées. D’autant que l’Allemand n’a pas fran­che­ment rassuré pour son entrée en lice face à Blaz Kavcic. Qu’importe… A l’instar de son match précé­dent, il rentre parfai­te­ment dans la rencontre pour rapi­de­ment prendre le large grâce à un double break. Il s’ad­juge donc le premier acte en une grosse demi‐heure 6–2. Mais dès le début de la seconde manche, l’Argentin affiche un tout autre visage. Il ne subit plus l’échange et frappe mieux la balle. Malheureusement pour lui, cette trans­for­ma­tion ne fera illu­sion qu’un seul jeu. Il va mener dans le second set, la seule fois du match, avant de subir la loi de Tommy. Beaucoup trop fort dans tous les compar­ti­ments de jeu : coups droits, revers, amor­ties, volée, service… Tout le registre y passe. Bref intou­chable pour un Berlocq qui semble un peu éreinté de sa semaine suédoise. Les jeux défilent. Malgré un petit doute au moment de conclure, Haas s’im­pose fina­le­ment 6–2 6–4 en 1h15.

La défense de sa finale ici‐même, part donc sur de bonnes bases pour le numéro 11 mondial. Devant son public, il assume plei­ne­ment son statut de tête de série numéro deux. Un petit exploit, lui qui n’avait même pas ce statut l’année dernière. Et il aurait pu être le numéro un si un certain Roger Federer ne s’était pas inscrit à la dernière minute au tournoi ! Ce même Federer qu’il pour­rait rencon­trer en finale, si la logique est respectée, pour une finale de gala entre les deux amis. Rappelons que la seule fois qu’ils se sont joués sur l’ocre, c’était à Roland Garros pour une victoire du Suisse en cinq sets… On a hâte !

Publié le jeudi 18 juillet 2013 à 15:58