Intraitable cette semaine à Hambourg, où il n’a pas lâché le moindre set, Jurgen Melzer semble le mieux armé pour remporter le titre à Hambourg. Mais attention à Andrey Golubev qui n’a lui non plus pas perdu la moindre manche et n’aura rien à perdre.
Quelle saison incroyable pour Jurgen Melzer ! Après avoir atteint pour la première fois de sa carrière les demies en Grand Chelem, l’Autrichien s’est installé dans le top 20 et a également remporté Wimbledon en doubles tout en étant loin de démériter en simples. A l’instar de Fernando Verdasco à Barcelone, Melzer pourrait s’offrir à Hambourg son premier ATP 500.
Contrairement à Davydenko, toujours en manque de rythme depuis son retour de blessure, ou à Almagro et Montanes qui ont subi le contrecoup de leurs succès à Bastad et Stuttgart, Melzer fait partie avec dans une moindre mesure Bellucci et Ferrero des rares têtes de série à avoir tenu leur rang sur la terre battue allemande. Facile face à Schwank, solide contre Chardy puis brillant face à Starace, Jurgen Melzer n’a pas loupé le coche contre Andreas Seppi face auquel il a fait preuve d’un grand opportunisme et de beaucoup de sang‐froid. Il pourrait passer quatorzième à l’ATP et dépasser Mikhail Youzhny en cas de succès dimanche.
67 places séparent l’Autrichien de son ultime adversaire, l’étonnant Andrey Golubev, qui n’a lui non plus pas lâché le moindre set, écartant sur son passage Zverev, Granollers, Istomin et surtout Davydenko, contre lequel il a enregistré sa première victoire sur un top 10. Pour finir, le Kazakh a dominé Florian Mayer avec beaucoup de brio, refaisant un break de retard dans un premier set enlevé au tie‐break, avant de profiter de la fatigue de Mayer. Golubev n’a encore jamais remporté de titre ATP, échouant une fois en finale à Saint‐Pétersbourg. Il est sûr d’intégrer pour la première fois de sa carrière le top 50 qu’il gagne ou perde, et pourrait passer numéro 35. Il est sûr que Golubev ne fera aucun complexe pour son premier match contre Melzer. Le titre semble promis à l’Autrichien, mais il devra se méfier du gros coup droit de Golubev qui ne fera sûrement pas dans la demi‐mesure en ce jour de gloire pour lui.
Publié le samedi 24 juillet 2010 à 18:09