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En direct du GPTL – Jour 1

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Présente cette semaine à Lyon, la rédac’ de GrandChelem/Welovetennis va tenter de vous faire vivre l’évènement au plus proche de l’action. L’occasion ici de revenir sur les premières balles échan­gées depuis le début du tournoi, qui rappe­lons le, s’ouvre chaque année avec le week‐end des qualifications. 

Thierry Ascione, parti avant le début

Cela faisait des années que le Villeurbannais parti­ci­pait au tableau final du GPTL. Bénéficiaire d’une Wild Card en 2005, 2006 et 2007, Ascione était sorti des quali­fi­ca­tions l’an passé. Ce ne sera malheu­reu­se­ment pas le cas cette année puisque le Français a été sorti dès le deuxième tour du tournoi quali­fi­catif par le Polonais Janowicz. Déçu, frustré, le local quitte l’édition 2009 du GPTL avec un goût amer. « Je vien­drai peut‐être voir quelques matches cette semaine, mais bon… C’est d’autant plus frus­trant que je joue actuel­le­ment le meilleur tennis de ma carrière. »


La joie de Millot

C’est sur un court numéro 1 copieu­se­ment garni que Vincent Millot a obtenu le droit de disputer le premier Grand Prix de sa carrière. Vivement soutenu par ses proches tout au long de la partie, le Montpelliérain a su maîtriser son jeune et fougueux adver­saire, le Polonais Jerzy Janowicz, grâce notam­ment à son excel­lente qualité de retour. Et c’est natu­rel­le­ment très souriant que on a retrouvé Vincent Millot quelques heures après cette belle perfor­mance, assis aux côtés de Jo‐Wilfried Tsonga au bord du court central. L’heure était venue de profiter de quelques minutes de détente pour supporter Josselin Ouanna.

Ouanna, un petit tour et puis s’en va

Malheureusement, les encou­ra­ge­ments n’ont pas suffit au grand pote de Jo Tsonga. Opposé à Juan Monaco d’entrée, Ouanna n’avait aujourd’hui pas les armes pour riva­liser avec la cadence et le rythme effréné de son adver­saire. Plus solide à l’échange, mieux en jambe de manière géné­rale, la tête de série numéro 4 du tournoi a litté­ra­le­ment étouffé le Français (défait 6361), qui s’était hissé en quarts de finale ici‐même l’an passé. L’Argentin sera à surveiller cette semaine au Palais des Sports de Gerland, tant la copie qu’il a rendue aujourd’hui était vierge d‘imperfections.

Benneteau assure

Julien Benneteau a réussi son entrée dans le tournoi lyon­nais. Programmé à 19h, soit le « big match » de la soirée, le Bressan a eu quelques diffi­cultés à lancer la machine dans un premier set marqué par un sérieux manque de rythme. Mais suite à un tie‐break parfai­te­ment maîtrisé (7 points à 1), le Français a su lâcher ses frappes et régler son jeu pour disposer de son adver­saire 61 dans la seconde manche. « Ce n’est pas toujours évident de revenir dans un tournoi où l’on a bien réussi l’année passée. Mais j’adore cet endroit, tous mes proches sont là pour me voir jouer, il y a des gens de Bourg‐en‐Bresse qui font le dépla­ce­ment, c’est vrai­ment un de mes rendez‐vous préférés de l’année » a‑t‐il déclaré à l’issue de son match. 

Serra pour­suit

Programmés en clôture de soirée, Florent Serra et Christophe Rochus ont fait leur appa­ri­tion vers 20h40 sur un central vidé de la plupart de ses spec­ta­teurs. Néanmoins, Patrice Hagelauer, présent tout l’après‐midi pour suivre les perfor­mances des repré­sen­tants du tennis trico­lore, est resté jusqu’au bout supporter le joueur Bordelais. Visiblement dans un bon jour, Serra n’a laissé aucune chance à un Rochus débordé, constam­ment pris à la gorge du début à la fin du match. Ces quelques mots sortis de la bouche du Belge : « mais, il n’en­voie que des sacs aujourd’hui ! » après avoir à nouveau été planté à 3 mètres de la balle traduisent tout à fait le senti­ment d’im­puis­sance qu’a dû ressentir l’ainé des frères Rochus lors de ce match. Qualifié pour les huitièmes de finale, Florent Serra pour­rait quant à lui retrouver Fabrice Santoro pour une place en quarts.

A suivre demain sur le central du Grand Prix de Tennis de Lyon, l’en­trée en lice de Jo‐Wilfried Tsonga ainsi que les matches de Fabrice Santoro, Michael Llodra et Arnaud Clément.