AccueilATPATP - LyonL'édition 2019 promet du très haut niveau

L’édition 2019 promet du très haut niveau

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Lors de la tradi­tion­nelle confé­rence de presse de présen­ta­tion du plateau, les orga­ni­sa­teurs avaient le sourire. Et pour cause, l’Open Parc Auvergne‐Rhône‐Alpes de Lyon est pour l’ins­tant le tournoi ATP 250 le plus relevé de l’année sur le circuit si on se place sur la notion de « cut ».

Même Gilles Moretton, le président de la ligue dont la présence a été remar­quée, commen­çait sa prise de parole par un aveu : « Je faisais partie de ceux qui pensaient que cette date n’était pas bonne. Mais le circuit et les habi­tudes ont changé et il faut bien avouer que l’on ne peut rester insen­sible au succès de ce tournoi tant sur le plan sportif qu’é­co­no­mique. » Thierry Ascione, le direc­teur du tournoi qui fut à l’ori­gine de cette renais­sance du tennis de haut niveau avec son ami Gaëtan Muller, Pascal Biojout, et aussi Jean‐François Caujolle, n’en deman­daient pas tant. Il faut dire que les chiffres sont en sa faveur avec un « cut » à 59 (il était à la 81ème place en 2017 et à la 78ème place en 2018), le plus élevé du moment devant notam­ment le tournoi de Doha, célèbre pour sa capa­cité à attirer des très gros.

Devant Doha

« Les joueurs qui sont venus, reviennent, et en même temps, le tournoi est de plus en plus connu et donc attire des nouveaux. Plutôt qu’être à Paris, ils trouvent ici de formi­dables condi­tions pour préparer Roland‐Garros » explique le Villeurbannais, visi­ble­ment plus relax que les années précé­dentes. Au menu donc, un plateau dense qui démarre avec John Isner pour finir avec Taylor Fritz avec des guests comme Jo‐Wilfried Tsonga, Roberto Bautista Agut (vain­queur à deux reprises de Novak Djokovic en 2019) et surtout la pépite du moment Félix Auger‐Aliassime. « Je suis vrai­ment très fier de ce plateau car cela va engen­drer des matchs très serrés, se féli­cite Thierry Ascione. De plus le spec­tacle des quali­fi­ca­tions sera lui aussi très élevé car là aussi le « cut » est élevé. » Les voyants sont déjà au vert, même si Thierry Ascione a encore quelques cartes en main : « Avec l’en­chaî­ne­ment Madrid et Rome, il y a toujours les déçus et ceux qui veulent rester dans une donne dyna­mique, donc il se peut que l’on ait encore quelques surprises à vous proposer. »