AccueilATPATP - LyonTsonga : "Il faut la gagner"

Tsonga : « Il faut la gagner »

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Environ une heure après sa victoire en demi‐finale de l’Open Parc Auvergne‐Rhône‐Alpes face à Nikoloz Basilashvili (6−2, 3–6, 6–1), Jo‐Wilfried Tsonga était en confé­rence de presse afin de donner ses impres­sion sur son match, sa première finale sur terre battue en carrière ou encore le tirage de Roland Garros. Extraits.


Sur son match…

« J’ai joué contre un adver­saire que je connais­sais et que je redou­tais. Il ne m’a pas surpris par son niveau de jeu. J’ai dû sauver quelques balles de break dans le premier set et derrière j’ai pu dérouler. C’était moins le cas dans le deuxième où je me suis décon­centré mais j’ai réglé la mire dans la dernière manche. C’est impor­tant de gagner le maximum de match même si la manière n’est pas toujours au rendez‐vous. »

Sur sa première finale sur terre battue en carrière…

« Mieux vaut tard que jamais. C’est l’oc­ca­sion pour moi d’écrire une nouvelle ligne sur mon palmarès. Je suis pressé d’être demain. Que ce soit Raonic ou Berdych, cela ne change pas grand‐chose, ce sont deux joueurs d’ex­pé­rience et de très bon niveau. Pour moi c’est une finale, peu importe le niveau de jeu, il faut la gagner. »

Sur sa côte de popu­la­rité avec le public et les enfants…

« Ce n’est pas nouveau, ça fait 15 ans que cela dure, que j’ai la chance d’être suivi par les jeunes mais aussi par les moins jeunes croyez‐moi. Il y a des grands‐mères de 90 ans qui me disent qu’elles se réveillent en pleine nuit pour me voir jouer. C’est très touchant et je suis friand du positif. Je suis extrê­me­ment content de ce soutien et j’ai vrai­ment de la chance d’en rece­voir autant. »

Sur Roland Garros…

« J’ai vu le tirage au sort (il affron­tera l’Argentin Renzo Olivo au premier tour) mais je me foca­lise vrai­ment sur la finale de demain (lire ce samedi). J’irai à Roland Garros après le match de demain mais pour le moment je n’y pense pas, c’est autre chose Roland. En ce qui concerne les favoris, je crois que ça fait 10 ans que je joue ce tournoi et quasi­ment 10 ans où c’est Rafael Nadal qui remporte le trophée. Il n’y a rien d’ou­vert du tout, il est encore là et il est très fort. Il y a certes des joueurs qui ont été capable de le battre mais ils ne sont pas 100. En ce qui me concerne, je vais faire mon petit bonhomme de chemin, procéder étape par étape et on verra où j’en suis. »

De votre envoyé spécial à Lyon