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Cerundolo remet tout le monde à sa juste place : « Je ne me consi­dère pas comme un esclave du tennis, la plupart de ceux qui sont au sommet l’ont fait par choix »

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Francisco sait d’où il vient et il mesure aussi son bonheur, celui d’être aujourd’hui un cham­pion de tennis soutenu notam­ment par son peuple, un peuple qui a le sport dans le sang.

En confé­rence de presse, il est revenu sur cette notion d’es­clave qui a été la ligne édito­riale du docu­men­taire de Netflix consacré à Carlos Alcaraz. Francisco remet l’église au centre du village.

« Je ne me consi­dère pas comme un esclave du tennis, loin de là. Évidemment, pour arriver là où je suis, où est Carlos, il faut y consa­crer beau­coup d’heures et d’ef­forts. Sacrifier sa famille, ses amis, ses anni­ver­saires, ses barbe­cues, ses souve­nirs d’ado­les­cence… mais je pense qu’au final, je ne dirais pas que c’est le cas de tout le monde, mais la plupart de ceux qui sont au sommet l’ont fait par choix. Certains sont peut‐être arrivés là par talent et sans être de grands fans, mais la majo­rité a choisi ce métier, est heureuse de ce qu’elle fait et sait ce qu’elle a à offrir. Si l’on veut conti­nuer dans ce domaine, il faut peser le pour et le contre du tennis, du positif comme du négatif. Comme tout dans la vie, tout n’est pas rose. Il faut trouver l’équi­libre et comprendre pour­quoi on est plus heureux. Il faut y consa­crer du temps, car comme dans tout métier et dans tout domaine, les choses ne se font pas toutes seules. »