Rafael Nadal réussit son entrée en lice à Madrid et se qualifie pour le troisième tour. L’Espagnol élimine facilement Nikolay Davydenko, en deux sets, 6–2, 6–2, en 1h20. Le Majorquin débute de la meilleure des manières son tournoi et ne semble pas gêné par la terre bleue.
Le chiffre 21. En arrivant à Madrid, Rafael Nadal vient d’enchaîner 21 succès d’affilée sur terre battue. Le Majorquin, victorieux à Monte Carlo et Barcelone, veut tout avaler sur la planète terre. Madrid fait partie des objectifs et l’Espagnol arrive encore en favori dans la capitale espagnole. Une seule interrogation peut‐être. Qui sera capable de le battre sur son terrain de chasse favori ? Premier prétendant : Nikolay Davydenko. Si le Russe mène six victoires à quatre dans leurs confrontations directes, il n’a encore jamais battu Rafa sur terre battue. De nouveau, l’ancien numéro trois mondial n’a pas fait le poids. Rafa se balade, en deux sets 6–2, 6–2.
1h20 de jeu. Pour apprécier le jeu du Rafa national, le public devra revenir dans les gradins. L’Espagnol ne traîne pas sous le soileil madrilène, ce mercredi. Dès le début, le Majorquin imprime son rythme. Les grandes gifles de coups droit fusent, la couverture du terrain est impeccable. Très vite, Davydenko mesure le fossé qu’il existe entre lui‐même et son adversaire. 39 minutes plus tard, Davydenko concède le premier set 6–2. Sous la casquette de Nikolay, il y a le masque. Il fait trop chaud et Rafa est trop fort. Pour ne rien arranger, Davydenko se fait masser le bras au changement de côté, avant de débuter le deuxième round. Deuxième set ou la copie conforme du premier. Rafa breake d’entrée, puis une quatrième et dernière fois au milieu de la manche. De son côté, le Russe survit et subit la puissance de Nadal. Au service, ce dernier est imprenable, en remportant 80% des points derrière sa première balle et en ne concédant aucune balle de break. Un dernier coup droit gagnant pour conclure 6–2 et le Majorquin se qualifie pour le trosième tour.
« Cette terre battue bleue est pour moi, une erreur. Les joueurs n’y gagnent rien, le tennis n’y gagne rien. Nous joueurs, avons donné notre avis. On s’est opposé à ce changement mais de toute manière, les présidents votent les décisions pour eux‐même. Je ne me suis jamais entraîné sur cette terre bleue tout simplement parce que je ne le voulais pas. » Rafa a été l’un des premiers à critiquer ouvertement la nouvelle surface qui fait tant polémique. On avait hâte de le voir évoluer dessus et, au regard de la partie, il n’a pas eu l’air d’être gêné, tant il a semblé facile. Comme souvent sur terre. Reste à attendre ce qu’il dira en conférence de presse.
La raquette de Rafael Nadal, ici !
Publié le mercredi 9 mai 2012 à 17:49