Rafael Nadal a dominé Roger Federer en finale à Madrid. Le Majorquin s’impose en deux manches, 6⁄4 7/6[5] à l’issue un match marqué par les breaks, débreaks, et aux nombreux rebondissements. C’est le 3ème titre d’affilée que s’adjuge Rafael Nadal sur terre battue après Monte Carlo et Rome.
Pour leur retrouvailles sur un court de tennis, Roger Federer et Rafael Nadal n’ont pas déçu. Si le Majorquin l’a emporté sous les hourras de son public, la rencontre a bel et bien été extrêmement disputée. Preuve en est, cette différence minime de points marqués par les deux hommes à la fin du match : 85 pour Rafa contre 84 pour Roger.
Dans le premier set, le Suisse obtient des balles de break dès le second jeu. Et pourtant, c’est Rafa qui ravit en premier le service de son adversaire. Federer se bat et recolle immédiatement au score (2–2). L’Espagnol maintient son pressing, appuyant sur le revers du Suisse. Ce dernier tente tant bien que mal de se décaler pour effectuer le plus de coups droits possible. Les jeux sont disputés, la bataille fait rage. A 3–3, Nadal breake et confirme sur le jeu suivant (5–3). Mais le numéro 1 mondial ne lâche rien, revient à 5–4 et obtient même plusieurs balles de 5 partout. En vain. Rafa s’adjuge la première manche (6/4), vigoureusement applaudi par son coach et oncle Toni.
La bataille ne faiblit pas dans la seconde manche. Les deux hommes ne lâchent rien, donnant tout sur chaque jeu. Sur le plan tactique, Federer ne tente plus service‐volée suite aux échecs rencontrés dans ce domaine au premier set. Par contre, le Suisse ajoute l’amortie à son arsenal tactique avec dans l’ensemble une belle réussite. Mais c’est à nouveau Rafa qui se détache le premier (4–2), bruyamment encouragé par un public qui veut à tout prix le voir soulever « son » trophée. Mais Roger, s’accroche et revient encore une fois au score, passant même devant (5–4). Dans le tie‐break, c’est pourtant tout l’inverse qui se produit. Le Suisse prend le meilleur départ (2–0) et se fait immédiatement rejoindre (2–2). Il se détache à nouveau (4–2) mais Rafa revient encore une fois passant cette fois même devant (6–4). Le numéro 1 mondial sauve alors une première balle de match en lâchant un coup droit décroisé plein pot. Mais sur le point suivant, le Suisse manque carrément la balle, probablement suite à un faux rebond. L’Espagnol lève les bras, il décroche là son 3ème titre d’affilée après Monte Carlo et Rome et s’adjuge par la même occasion le 18ème Master 1000 de sa carrière, un record.
Publié le dimanche 16 mai 2010 à 21:03