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Verdasco bleu de joie !

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Fernando Verdasco se qualifie pour les quarts de finales à Madrid. Il bat pour la première fois de sa carrière Rafael Nadal, après 13 défaites essuyées face au numéro deux mondial. Une perfor­mance qui a d’au­tant plus de saveur dans la ville natale de Verdasco.

A Madrid, ce jeudi, un homme embrasse la surface bleue. Un autre la déteste. Conséquences d’un trem­ble­ment de terre espa­gnol. Fernando Verdasco élimine Rafel Nadal, en trois sets, 6–3, 3–6, 7–5, et se qualifie pour les quarts de finale du Masters 1000. Verdasco n’en revient pas. L’émotion le submerge, il s’al­longe sur cette terre bleue à l’image d’un Guga qui ne faisait plus qu’un avec l’ocre de Roland Garros. La tête de série numéro 15 n’avait jamais battu Nadal et restait sur 13 défaites d’af­filée face au Majorquin. « Si je le bats, ça le touchera forcé­ment, mais moi j’ai souf­fert après chacune de mes treize défaites. », souligne Verdasco avant son match. Au vu des statis­tiques, personne ne le voyait vain­queur. Le Majorquin se quali­fie­rait pour les quarts sans problème, lui qui venait d’iin­fliger, quelques jours plus tôt, un cinglant 6–0, 6–4, face à ce même adver­saire, en demi‐finale à Barcelone. Mais la donne a changé, pour le plaisir des amateurs de tennis. Terre bleue ou pas, Nadal menait bien 5–2 dans la dernière manche. Puis, la machine déraille, impos­sible de conclure ! Résultat, Fernando revient, recolle puis passe devant pour conclure 7–5. Voilà pour la première belle histoire de ce Masters 1000.

Une belle histoire et une perfor­mance forte en émotions pour le natif de Madrid. « Jouer ici, à Madrid, devant ma famille, mes amis, revêt toujours un carac­tère spécial pour moi. J’ai toujours envie de donner le meilleur de moi‐même. » A bon enten­deur… Et Verdasco s’éxé­cute. Bousculé par Falla au tour précé­dent, le Madrilène s’en sort. Avant de réaliser l’ex­ploit contre Rafa. Le voilà donc en quarts de finales, où il affron­tera Tomas Berdych, pour une place dans le dernier carré. Après une telle victoire, Fernando ne veut pas s’ar­rêter là, lui qui n’a jamais dépassé le stade des quarts, en neuf parti­ci­pa­tions avant 2012. C’était en 2010 et une défaite face à un certain Majorquin. Cette année là, c’est d’ailleurs la saison qui voit le 19ème mondial remporter son dernier tournoi sur le circuit, à Barcelone. Depuis, le gaucher espa­gnol alterne le bon et le médiocre, toujours à la recherche d’un niveau qui l’a élevé au septième rang mondial. Oui, Verdasco joue au yoyo et, même sur terre, sa puis­sance, son punch ne font plus ausis mal sur le circuit. Toutefois, c’est toujours sur surface ocre qu’il obtient ses meilleurs résul­tats. En témoignent sa finale à Acapulco et sa demie à Barcelone, cette saison. 

Malgré cette grosse perf, on ne peut s’empêcher de penser que les choses auraient été diffé­rentes sur terre battue clas­sique. Notamment face au numéro deux mondial qui ne peut jouer à son meilleur niveau sur la tierra azul de Madrid. Mais le sport est fait ainsi et il faut aussi composer avec les éléments exté­rieurs. De quoi entraîner une bonne dose d’in­dé­ci­sion et provo­quer des surprises. On ne sait pas si Tiriac a réussi à améliorer le spec­tacle, mais en tout cas, il a contribué à la défaite de Nadal, avant les quarts de finales. Cependant, le coor­ga­ni­sa­teur a certai­ne­ment gagné un soutien pour la sauve­garde de la terre bleue la saison prochaine. En la personne de Verdasco.

Mais que s’est‐il passé ?

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