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Zverev passe un coup de gueule : « Alors que j’al­lais cher­cher ma fille à l’aé­ro­port et que je devais passer le contrôle anti‐dopage. Mon créneau était à 7 ou 8h du matin, ils sont venus à 21h. Ils m’ont appelé et m’ont dit : ‘Tu dois revenir’ »

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Ces derniers jours, l’ITIA (Agence inter­na­tio­nale pour l’in­té­grité du tennis) est dans la tour­mente, après l’an­nonce de durcis­se­ment des contrôles anti­do­page, contrai­gnant les athlètes à prendre des douches à décou­vert. Une nouvelle mesure contrai­gnante, s’ajou­tant à la pres­sion sur les joueurs et joueuses, pointée du doigt par Aryna Sabalenka et Andrey Rublev notamment. 

En confé­rence de presse du Masters 1000 de Madrid, Alexander Zverev est revenu sur une de ses mésa­ven­tures lors d’un contrôle antidopage.

« Je crois que c’est un sujet dont on a beau­coup parlé l’année dernière, concer­nant Jannik et Iga. Mais globa­le­ment, rien n’a changé pour nous. C’est un processus pénible, je dois être honnête, car on doit être à un moment précis, on donne nos coor­don­nées environ une heure par jour. Mais en même temps, s’ils ne se présentent pas à l’heure indi­quée, il faut quand même revenir. Ça m’est arrivé, par exemple, je crois, fin décembre dernier, alors que j’al­lais cher­cher ma fille à l’aé­ro­port de Nice, et que je devais passer le contrôle anti­do­page. Mon créneau était à 7h ou 8h du matin, et ils sont venus à 21h. Ils m’ont appelé et m’ont dit : « Tu dois revenir ». Je dis : « Je ne peux pas, je dois aller cher­cher un enfant de trois ans ». Et ils ont dit : « Non, tu dois revenir. Reviens, quoi qu’il arrive ». C’est encore plus agaçant, car c’est comme s’ils nous enle­vaient un peu de notre liberté de vivre. Bon, si tu veux venir dans l’heure, c’est bien, c’est la règle. Mais ensuite, tu dois nous laisser cette liberté de vivre. Ce n’est pas parce que tu as décidé de venir à une heure aléa­toire et non dans le créneau horaire qui t’était assigné que je dois complè­te­ment changer mes plans et tout laisser à ma dispo­si­tion pour être soudai­ne­ment dispo­nible pour toi. Ce n’est pas juste, à mon avis. »