Loin d’être le plus bavard en‐dehors du court, Karen Khachanov savoure son deuxième titre en carrière (en deux finales) mais ne compte pas s’arrêter là. Un mot d’ordre : le travail.
Karen, peut‐on parler d’un déclic ?
J’ai bien joué lors du premier match et ensuite j’ai joué de mieux en mieux tour après tour. Une finale est toujours particulière, tout le monde est nerveux. C’était un match très difficile, je pense que nous avons bien joué tous les deux et seulement quelques points ont fait la différence. Je ne pense pas que ce soit un déclic, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. Il faut rester focaliser sur chaque match.
Que signifie pour vous ce titre ?
Un deuxième titre dans ma carrière (rire) ! Je suis extrêmement heureux, mais je dois continuer à travailler, ne pas m’arrêter et ne rien changer.
Parlez‐vous français ? Car sur le court, on a l’impression que vous dites « allez »…
Non je ne parle pas français, mais je parle toutes les langues pour m’encourager : « allez », « vamos », « come on », « da vai » (rire) !
Si on vous dit Marat Safin…
C’est une belle comparaison, car c’est un de mes joueurs préférés. C’est agréable que les gens me comparent à lui, il a réalisé une très belle carrière, mais comme je l’ai dit, je dois encore travailler pour arriver à ce qu’il a accompli.
De votre envoyé spécial à Marseille
Crédit photo : Open Sud de France
Publié le dimanche 25 février 2018 à 19:25