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Djokovic : « Je suis ce que je suis aujourd’hui grâce à Nadal et grâce à Federer »

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Novak Djokovic est un homme heureux. Le Serbe a battu son grand rival, Rafael Nadal, pour leur 40ème confron­ta­tion, s’ad­ju­geant ainsi le titre à Miami. En confé­rence de presse, il n’a pas manqué de souli­gner l’in­croyable défi que constitue chaque match face à Rafa. Il se féli­cite égale­ment d’avoir su bien jouer quand il le fallait. Ne lui reste plus, désor­mais, qu’à surfer sur cette belle dyna­mique dans les prochaines semaines. Avec, en ligne de mire… Roland Garros, le dernier Grand Chelem qui lui manque.

Son tournoi

« Cela a été un tournoi parfait, pour moi, et, en plus, comme toujours, j’ai passé un moment très sympa­thique à Miami. J’ai vrai­ment bien joué à chaque match. Et j’ai su hausser mon niveau de jeu au fur‐et‑à mesure du tournoi. Mes meilleures perfor­mances dans le tournoi sont venues aux meilleurs moments. Avec, en point d’orgue, la dernière face à mon plus grand rival. Rafa est le genre de joueur qui est capable de capi­ta­liser sur chaque occa­sion que vous lui laissez. Quand vous lui laissez une occa­sion, il ne la rate pas et est alors capable de revenir dans le match… et, alors, vous perdez. Je ne voulais pas perdre l’avan­tage que j’avais pris, je voulais le main­tenir sous pres­sion jusqu’à la fin. »

Sa riva­lité avec Rafael Nadal

« C’est la plus grande riva­lité de ma carrière. C’est un gros chal­lenge, comme toujours, de jouer Rafa, quelle que soit la surface, mais surtout sur terre battue. On a joué de très grands matches ces trois ou quatre dernières années, des matches qui se sont décidés sur une poignée de points. Il y en a eu assez peu à sens unique. Je savais à quoi m’at­tendre de Rafa aujourd’hui. Quand il se bat pour un trophée, il est très agressif dès le premier point et fait en sorte d’en­voyer un message à son adver­saire. Je sais que je suis ce que je suis aujourd’hui grâce à Rafa et grâce à Roger (Federer). Ils m’ont fait comprendre ce que je dois faire sur le court. »

Et main­te­nant ?

« Je ne peux pas prédire ce que nous réserve le futur. Je ne peux que concen­trer mon atten­tion et mon énergie sur le moment présent et faire ce que je fais de mieux, à savoir bien me préparer et bien récu­pérer. J’ai encore quelques semaines devant moi avant mon premier match sur terre, à Monte‐Carlo. Je n’au­rais pas pu demander un meilleur mois de mars, cette saison, et j’es­père pouvoir surfer sur cette confiance sur terre battue. J’ai travaillé très dur et j’en ai retiré les béné­fices ces dernières années. Evidemment, ce n’est jamais facile d’af­fronter l’un de vos grands rivaux en finale d’un tournoi, mais si vous voulez être le meilleur, vous devez battre le meilleur. Et vous devez gagner contre chacun des meilleurs joueurs du monde. »

  • La raquette de Novak Djokovic, dispo­nible ici !