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Nadal : « Cette finale a été un grand moment de promo­tion pour le tenni »

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Après avoir eu Roger Federer lors d’un entre­tien exclusif à Dubaï, le journal sportif L’Équipe a eu le privi­lège d’in­ter­roger Rafael Nadal à Indian Wells. L’Espagnol a livré quelques petites confi­dences sur son passé, son présent ainsi que son futur. Morceaux choisis.

Quand on demande à Rafael Nadal, deux mois après sa finale d’an­tho­logie contre Roger Federer à l’Open d’Australie, s’il croyait à cette éven­tua­lité avant ou pendant le tournoi, l’Espagnol est plutôt clair : « Me retrouver en finale d’un Grand Chelem contre Roger en 2017, ça semblait diffi­cile, oui. Mais impos­sible, non. Je crois que c’est après la victoire de Roger sur Berdych et la mienne sur Zverev que cette éven­tua­lité a commencé à poindre. Et puis c’est arrivé. Je retiens que cette finale a aussi été un grand moment de promo­tion pour le tennis. »

Tu ne peux pas être joueur de tennis sans stress »

Quant au présent, après ses dernières années gâchées par plusieurs bles­sures, le Majorquin annonce que tout va bien pour lui au niveau de la santé cette saison, au moins physi­que­ment : « Ce n’est pas tant une ques­tion de me sentir à 100% de mes moyens, c’est d’abord le fait d’avoir un corps sain, de pouvoir m’entraîner suffi­sam­ment, avec une inten­sité très forte parce que mon corps me le permet. Au niveau du stress, c’est inévi­table d’en avoir. Tu ne peux pas être joueur de tennis sans stress. »

« Sans Toni, j’au­rais fait du foot »

Enfin, pour ce qui est de l’avenir, Rafa avoue ne pas trop y penser. Bien que son oncle, et entraî­neur de toujours, Toni Nadal le quit­tera à la fin de cette saison : « En ce moment, c’est vrai­ment au jour le jour. Je ne me projette vrai­ment pas aussi loin que (Roger Federer) dans cinq ans. Mais c’est vrai, j’ai du mal à imaginer ma vie sans compé­ti­tion, j’aime ça. […] Si je n’avais pas eu Toni ? Je n’aurais jamais joué au tennis. J’aurais fait du foot. Ce sera quelque chose de nouveau pour moi, mais comme dans beau­coup d’aspects de la vie, ce ne sera qu’une ques­tion d’adaptation. »