
Le soleil, les glissades, les traces des balles… Vous avez bien compris, qui dit printemps dit terre battue ! Et comme chaque année, le circuit masculin se donne rendez‐vous dans le prestigieux Monte‐Carlo Country Club. Retour sur une journée passée sur le Rocher.
La perf du jour : Paire était si proche…
6–2 3–0 double break puis 5–4 service à suivre dans le troisième set… Benoit Paire risque de cauchemarder longtemps de ce huitième de finale contre Andy Murray. Après un début de saison loin d’être à la hauteur de ses espérances, l’Avignonnais aurait pu lancer définitivement son année. En tout cas, le protégé de Lionel Zimbler a démontré qu’il avait le tennis pour rivaliser avec les meilleurs. A lui de vaincre son principal adversaire : lui‐même.
L’anecdote du jour : le show Monfils en conférence !
Gaël Monfils n’a pas été tendre avec Jiri Vesely, le tombeur de Novak Djokovic. Le Parisien a fait redescendre sur terre le Tchèque en le corrigeant 6–1 6–2. Après sa qualification pour les quarts de finale (pour la deuxième année de suite sur le Rocher), le Tricolore a fait le spectacle en conférence de presse ! Interrogé à des nombreuses reprises sur son nouvel état d’esprit, s’il s’agissait d’une occasion en or, le protégé de Mikael Tillstrom a affiché son désaccord en expliquant simplement qu’il voulait « vivre le moment présent » et « qu’il préférait qu’on l’aide au lieu de lui poser les mêmes questions » ! Du grand Gaël.
La news du jour : Granollers, l’heureux perdant !
Marcel Granollers a bien compris le sens de lucky‐loser et il pourra longuement remercier David Ferrer. Battu au dernier tour des qualifications par Daniel Gimeno Traver, le Catalan a été repêché en raison de la blessure de Ferrer. En intégrant le tableau final directement au deuxième tour, il a parfaitement saisi sa chance puisqu’il est en quart de finale après sa victoire sur David Goffin. Pas mal pour une semaine qui devait être terminée dimanche dernier.
La décla du jour : « J’ai un peu mouillé »
Malgré la défaite particulièrement frustrante contre Andy Murray, Benoit Paire a été fidèle à lui‐même en conférence de presse : franc. « (À 5–4) J’étais paniqué. À chaud, je me dis que j’aurais du jouer l’échange comme je le faisais depuis le début car il ne me faisait pas beaucoup de coup gagnant. Je me suis précipité. C’est une marque de stress. J’ai un peu mouillé ! Quand on n’a pas beaucoup gagné depuis le début de l’année, se retrouver en position de battre Murray, ce n’est jamais simple. C’est vraiment dommage car j’avais les sensations pour aller beaucoup plus loin… »
Les vidéos du jour : Thiem et Tsonga assurent le spectacle
De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo
Publié le vendredi 15 avril 2016 à 00:11