Là où le silence pourrait être de mise pour célébrer la beauté d’un tennis au firmament, nous savons pourtant déjà que les cris des spectateurs redoubleront d’efforts. Là où l’on aimerait que le temps s’arrête pour nous permettre d’admirer dans leurs moindres détails des gestes d’une infinie précision, nous sommes déjà persuadés que tout ira trop vite pour que l’on puisse s’arrêter sur ces instants de grâce. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, la deuxième demi‐finale du jour à Monte‐Carlo opposera deux rivaux qui se connaissent bien : Roger Federer et Novak Djokovic.
Et pour cause puisqu’il s’agit de leur 34e duel en carrière. Un total qui voit pour l’instant le Suisse mener d’une courte tête les débats avec 17 victoires contre 16. Un écart infime donc qui pourrait devenir nul en cas de victoire du Serbe, ce qui serait une première dans l’histoire des deux hommes puisque Federer a toujours mené face à Djokovic. Est‐il nécessaire de revenir sur tous ces combats de titan ? Pas forcément. L’année 2014 nous suffira. Symbole du renouveau de Roger et de la quête de Nole pour la première place mondiale, cette saison les a déjà vu s’affronter deux fois.
La première, à Dubaï, a surpris tout son monde et confirmé que Federer était bien redevenu à craindre puisque ce dernier a vaincu en trois manches 3–6, 6–3, 6–2 le numéro 2 mondial. La seconde, tout aussi acharnée, a cette fois tourné à l’avantage de Djoko, en finale du tournoi d’Indian Wells sur le score de 3–6, 6–3, 7–6(3). Bref, comme souvent les deux hommes nous livrent des luttes serrées de toute beauté quand ils sont au sommet de leur forme. A qui ira l’avantage ? Difficile de le savoir. En bon tenant du titre et avec des progrès constants sur terre, Novak pourrait bien l’être. Mais ne dit‐on pas qu’après Nadal, Federer est le meilleur joueur de terre battue au monde actuellement ? Autrement dit, juste un mot : vivement 15 heures !
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Publié le samedi 19 avril 2014 à 13:55