AccueilATPATP - Monte CarloFognini : "J'ai fait un match incroyable"

Fognini : « J’ai fait un match incroyable »

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En confé­rence de presse, Fabio Fognini ne voulait penser qu’à sa perfor­mance plutôt que de débattre sur celle de Rafael Nadal.

Pouvez‐vous nous dire comment vous vous sentiez aujourd’hui sur le terrain ?

Avec Rafa (Nadal), c’est toujours diffi­cile. Vous savez, je le disais hier (lire ce vendredi) ici en confé­rence de presse, je savais que j’étais capable de le gêner. Parfois, j’ai gagné quelques matches, un fou à l’US Open (en 2015) et deux fois sur terre battue. Donc, je savais que je n’avais rien à perdre. Le début du match a été un peu étrange, parce que je cédais beau­coup de terrain. Après j’ai eu cette discus­sion avec l’ar­bitre de chaise à 3–1. Cela m’a donné un coup de fouet. J’ai commencé à respirer. Je sais que c’est parfois diffi­cile pour moi. Et après ça, je jouais vrai­ment bien. J’ai tout fait vrai­ment bien. Vous savez, je suis content de ma façon de jouer.

Vous avez joué à Rafa plusieurs fois aupa­ra­vant. Avez‐vous senti quelque chose qui n’al­lait pas chez lui ?

Je ne sais pas. Ce n’est pas la ques­tion à laquelle je dois répondre. Vous devriez lui demander. Je viens de dire que j’ai joué un match incroyable. Bien sûr, c’était vrai­ment diffi­cile d’ex­primer son meilleur tennis car il faisait froid, il y avait du vent. C’était donc des condi­tions spéciales et je sais que l’on va dire que cela a peut‐être défa­vo­riser Rafa, mais cela me concerne pas vraiment.

Après avoir battu Rafa, est‐il diffi­cile de faire face à une finale contre Lajovic ?
C’est vrai que c’est pas simple car battre Rafa c’est toujours un événe­ment. Mais, vous savez, il est 18h30. Je pense que j’ai­me­rais bien récu­pérer, manger, jouer un peu avec Federico (son fils), puis aller dormir.

Comment allez‐vous physi­que­ment après tous ces matches ?

J’aimerais être comme ça toutes les semaines, mais je sais que c’est impos­sible (souriant). Mais, ça va. Hier (lire ce vendredi) était le pire jour car c’était vrai­ment humide. J’ai joué très tard. Mon coude était en mauvais état toute la semaine. Aujourd’hui (lire ce samedi), il y avait du vent, mais pas aussi froid comme hier. La chose la plus impor­tante main­te­nant c’est du bien récu­pérer et demain, au réveil, je commen­cerai à penser au match.

De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo