AccueilATPATP - Monte CarloHerbert : "Il ne faut pas s’enflammer"

Herbert : « Il ne faut pas s’enflammer »

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Tombeur de Kei Nishikori, sixième mondial, au deuxième tour, Pierre‐Hugues Herbert signe sa plus belle victoire en carrière confir­mant ainsi les progrès effec­tués depuis plusieurs mois. Néanmoins, l’Alsacien ne veut pas s’en­flammer après sa quali­fi­ca­tion pour les huitièmes de finale.

Crédit photo : Chryslène Caillaud

Sur sa victoire face à Kei Nishikori…

« Je n’ai pas fait un super début de match et j’avais du mal à m’adapter aux condi­tions de jeu du central qui sont diffé­rentes de celles du court des princes. Je sors vain­queur de la rencontre, mais il aurait pu très large­ment passer devant car il a eu beau­coup d’occasions et j’ai sauvé dix balles de break. Je n’ai pas fait un match mons­trueux, mais je sentais que je le gênais. C’est hyper positif. Comme face à Verdasco, je me suis bien senti et je n’ai pas paniqué dans les moments diffi­ciles et j’ai été bon dans les moments importants. »

Sur l’équilibre qu’il doit trouver pour être perfor­mant sur terre battue…

« C’est un équi­libre fin pour moi afin d’être effi­cace sur terre battue. Il ne faut pas s’enflammer et rester serein, calme. Il faut se rendre compte que ça peut basculer dans le très bon, comme c’est le cas depuis deux matchs, mais aussi dans le très mauvais si je ne fais pas ce qu’il faut. J’ai un jeu diffé­rent des autres joueurs, surtout sur terre battue. Quand on pratique un jeu d’attaque sur terre, ça se joue à pas grand‐chose. Ce sont des petits équi­libres : au niveau des appuis, de la façon d’impacter ou des déci­sions. Si je commence à retenir mes coups, à être sur l’arrière et jouer du fond, je deviens un joueur quel­conque et ça devient compliqué pour moi sur terre battue. »

Sur les progrès effec­tués ces derniers mois…

« J’ai senti des progrès petit à petit fin 2017, début 2018 et qui se sont installés au cours de la saison 2018. Je jouais vrai­ment bien à Shenzhen, je faisais des bons matchs. Alors ça ne passait pas à chaque fois, mais je sentais que le niveau était là. On a continué à bosser et le travail avec mon équipe paie sur le long terme. C’est très positif. »

De votre envoyé spécial à Monte‐Carlo