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J’aime, j’aime pas… Monfils, c’est indécis !

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L’inévitable « J’aime/J’aime pas » de la Rédaction, pour faire le point, en toute fran­chise, sur ce qu’il s’est passé du côté de Roland Garros. Un article du Blog de la Rédac.

J’aime

Le duel Gaël Monfils‐Guillermo Garcia‐Lopez. Non par le style de jeu des deux garçons, mais par l’in­dé­ci­sion de cette oppo­si­tion. On aurait envie de penser que la Monf’ béné­ficie d’un tableau ines­péré, Porte d’Auteuil, même si jouer Fognini ou l’ami GGL n’était pas vrai­ment un cadeau. Reste qu’il est dans un quart très inté­res­sant et ouvert qui accou­chera forcé­ment d’une surprise : on n’at­ten­dait pas forcé­ment Garcia‐Lopez, ou Monfils, ou Verdasco, ou Murray en demi‐finale de Roland Garros cette année. Mais voilà, Gaël n’af­fiche pas non plus une forme resplen­dis­sante. Non. Le Français n’a pas convaincu face à Struff et s’en est mira­cu­leu­se­ment sorti contre Fognini, bien aidé par les sautes de concen­tra­tion de l’Italien. Garcia‐Lopez, lui, a galéré au troi­sième tour face à Donald Young, pour­tant loin d’être un spécia­liste, ne battant l’Américain qu’en cinq sets accro­chés. Sa victoire sur Stanislas Wawrinka n’a pas été sans lende­main, mais pas non plus suivie de perfor­mances impres­sion­nantes. Bref, tout reste à faire entre ces deux‐là. Le match risque d’être intense et long ! 

J’aime pas…

Jo‐Wilfried Tsonga. Non, pas hier, parti­cu­liè­re­ment. Mais depuis le début de la saison. Beaucoup s’in­dignent du visage affiché par le Français face à Novak Djokovic. Je ne les suis pas ; il fallait être un peu fou pour croire que Jo réus­si­rait l’ex­ploit face au numéro deux mondial, un numéro deux en forme, calme, serein, à l’aise. Car cela fait plusieurs mois qu’on n’a pas vu un Tsonga convain­cant. Le Manceau semble avoir suffi­sam­ment de ressources pour battre des adver­saires « infé­rieurs », mais, face aux membres du top 20, les choses sont systé­ma­ti­que­ment plus compli­quées. Ce qui me frappe avant tout, c’est cette impres­sion d’im­puis­sance, l’ab­sence de plan de jeu et une dépen­dance exclu­sive de sa qualité de service. En quelques mots : Jo donne l’im­pres­sion d’avoir régressé depuis main­te­nant un an et demi ; et de ne pas savoir où il va. Avec un constat : son travail avec Escudé et Ascione n’est pas un échec, mais une déban­dade. Terrible.

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