Le Monte‐Carlo Rolex Masters, c’est, en chiffres :
56 joueurs dans le tableau principal.
2,7 millions d’euros de prize money.
434 000 euros pour le vainqueur.
Un budget de 10 millions d’euros.
2000 nuitées pour les hôtels, rien que pour les participants et organisateurs, sans les spectateurs.
116 000 spectateurs en 2008.
600 contrats de travail pour la durée du tournoi.
L’inconnue de ces statistiques pour cette année ? La crise. C’était effectivement le souci des organisateurs qui, avec la baisse du pouvoir d’achat, craignaient de voir les ventes baisser. Alain Manigley, patron de la SMETT, l’association qui organise le tournoi, explique, justement, avoir ressenti « la crise […] surtout dans la vente de billets aux particuliers. Avant, ils prenaient plusieurs journées. Cette année, ils ont réduit les achats. »
Pour contrer ce problème, la SMETT a axé la billetterie sur internet. « Nous avons mis au point un système d’achat en ligne qui permet aux internautes de visualiser la place qu’ils occuperont dans le stade. » Augmenter l’instantanéité, rassurer le consommateur, faciliter la transaction… La recette semble fonctionner : à une journée du tournoi, la quasi‐totalité des billets est partie. Un certain nombre de places sera, malgré tout, conservé afin d’être vendu directement aux spectateurs qui auront fait le déplacement.
Publié le vendredi 10 avril 2009 à 17:42