Ceux qui ont eu la chance d’assister à la conférence de presse totalement lunaire du 5 juin 2018 à Roland‐Garros n’ont pas dû être très surpris par le comportement de Novak Djokovic ce jeudi soir, après sa défaite face à Lorenzo Musetti en huitièmes de finale du Masters 1000 de Monte‐Carlo.
A l’époque, battu en quarts de finale par l’Italien Marco Cecchinato sur le Suzanne Lenglen, Novak avait « convoqué » très rapidement la presse dans une petite salle pour livrer une parodie d’interview alors que devant les caméras, au moment de sa défaite, il avait longtemps serré son bourreau dans les bras pour le féliciter de son exploit.
Hier, le numéro 1 mondial a récité la même partition en serrant dans ses bras Lorenzo Musetti sur le court avant d’être très limite devant la presse.
Or, savoir perdre et l’expliquer fait aussi partie de la panoplie des grands, et ce même si on peut comprendre qu’il était forcément déçu.
En proposant un tel comportement et en faisant le strict minium face aux médias, Nole s’expose forcément et notamment à l’idée qu’il est un mauvais perdant.
Publié le vendredi 14 avril 2023 à 09:45