Très souriant, Jo‐Wilfried Tsonga est revenu sur sa victoire sur Stanislas Wawrinka en conférence de presse. Le Manceau évoque également son probable match à venir face à Rafael Nadal. Interview.
Jo, qu’est‐ce que tu t’es dit après la fin du premier set, perdu 6–2 ?
Je me suis dit que ça continuait. J’avais malgré tout fait un bon premier set, je n’avais pas démérité. C’est simplement que Stan jouait très bien et qu’il me posait beaucoup de problèmes avec son revers. Je me suis accroché et puis j’ai vu sur le chrono que ça faisait déjà 45 minutes qu’on jouait. On était tous les deux touchés physiquement alors je me suis dit que j’allais peut être avoir plus de temps, plus d’espaces par la suite pour poser mon jeu. Et au troisième set, c’est ce qui s’est passé. On avait tous les deux du mal physiquement. C’était le sprint final, il fallait tout donner. Et c’est là que j’ai senti que je prenais un peu le dessus sur lui sur le plan physique.
Quel est ton état d’esprit avant de peut‐être affronter Rafael Nadal ?
Nadal sur terre battue, c’est un challenge incroyable. Il a gagné huit fois ici… Même s’il est plus fort que moi sur cette surface, je sais que j’ai des atouts pour faire quelque chose. Et puis j’ai tout à gagner dans cette histoire.
Les gens peuvent mettre une pièce sur toi demain alors ?
C’est sûr que si vous voulez gagner le paquet, il vaut mieux miser sur moi (Rires) ! Plus sérieusement, je sais à quoi m’attendre demain. Même si ça s’était mal passé contre lui à Cordoue (défaite en 3 sets), c’est positif de l’avoir déjà rencontré sur cette surface. L’essentiel sera de garder ma ligne de conduite tout au long du match. Je vais mettre en place ma tactique cet après‐midi, affiner tout ça, même si j’ai déjà une bonne petite idée de ce que je veux faire. Ne vous attendez pas à un truc extraordinaire tactiquement. Le but sera d’être agressif.
C’est ta première demi‐finale dans un Master 1000 sur terre battue. C’est quelque chose que tu attendais depuis longtemps ?
Oui. C’est vrai que j’attendais ça depuis un moment. Mais cela vient surtout confirmer que je fais partie des bons sur terre battue.
Parce que tu crois que certains en ont douté ?
(Rires) Je ne répondrais pas !
De votre envoyée spéciale à Monaco
Publié le vendredi 19 avril 2013 à 14:06