Retrouvez tous les jours la gazette de Monte Carlo. Aujourd’hui, jour 6.
Le match du jour : Gilou en veut encore
Si le score de sa défaite parait assez sévère (6–3 6–4), Gilles Simon a véritablement tenu la dragée haute à Rafael Nadal cet après‐midi à Monte Carlo. « Lui opposer une vraie résistance faisait partie des objectifs » témoigne Simon. « C’est bien d’y être parvenu parce que contre lui, ça peut aller très vite… » Et bien que très frustré par son manque d’opportunisme sur ses 7 occasions de break ratées face à Nadal, Gilou n’a qu’une idée en tête : se retrouver face aux meilleurs, Rafa, compris, le plus vite possible en compétition. Voici pourquoi : « quand tu affrontes un gars comme Nadal toutes les deux semaines, sa frappe te fait moins mal que si tu le joues tous les deux mois, parce que tu t’y habitues. Tu t’habitues au rythme et à l’intensité que ces mecs mettent. Et si tu fais un gros match une fois contre lui, puis un autre, puis encore un autre, après, ton objectif ne sera plus seulement de faire un gros match parce que ça ne te paraitra plus si incroyable que ça. D’où l’importance d’enchainer les matches, et d’où l’importance de ne pas se blesser tous les 4 matins. » CQFD.
Le people du jour : Son Altesse et D’Arvor en guests
Quelques « chanceux » journalistes, photographes et personnels du tournoi ont pu assister ce matin sur le court 12 du Monte Carlo Country Club à un véritable match au sommet… D’un côté du court, j’ai nommé la paire princière, Arnaud Boetsch/Albert II de Monaco. Et de l’autre, l’impressionnant duo Patrick Poivre d’Arvor/Guy Forget. Les protagonistes se sont visiblement bien amusés et on a même pu apercevoir Son Altesse Sérénissime imiter avec Arnaud Boetsch le célèbre saut torse contre torse des frères Bryan. Ah, l’euphorie de la victoire…
L’image du jour : Come ooooon Novak !
L’image du jour, c’est évidemment cette incroyable manifestation de rage de vaincre de Novak Djokovic lors de sa demi‐finale face à Berdych. Malmené par le Tchèque durant toute la première manche ainsi que l’entame de la seconde, le numéro 1 mondial s’est totalement libéré lors de son premier break, à 1–0 second set. « C’était probablement le tournant du match » raconte‐t‐il. « Après cela, je me suis senti plus à l’aise sur le court, plus en confiance. J’ai alors pu attaquer au lieu de me contenter de défendre. Et ça a fait la différence. »
Publié le dimanche 22 avril 2012 à 00:22